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Allongement des Plans formation insertion : une bonne aubaine ?
Le 26 avril se tenait une réunion conjointe des exécutifs de la Région wallonne et de la Communauté française. Consacrée principalement àl’emploi et à la formation professionnelle (en particulier des jeunes), elle a accouché de très nombreuses mesures (voir la rubrique télex de l’AlterÉchos n°228, »Accès des jeunes à l’emploi »1). L’une d’entre elles, l’allongement de la durée maximale des PFI (Plan FormationInsertion) a suscité une vive opposition des jeunes de la CSC et de la FGTB.
Le projet « parentalité » d’Éclats de rire, un an après : un échec ?
À quelques pas de Liège, la cour de récréation de l’école fondamentale Xhovemont1, colorée de dessins d’enfants, crée unétonnant contraste avec le quartier un peu laissé à l’abandon dans lequel l’asbl Éclats de rire2 et son ambitieux projet ont vu le jour.Destiné à nouer un dialogue entre l’institution scolaire et les parents issus de l’immigration, le projet « parentalité » a connu, malgré sonapproche novatrice, des difficultés révélatrices de la complexité de la tâche.
Libéralisation de l’éducation : la Communauté française lance une réflexion sur le rôle des États
Les négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sont, comme on le sait, enlisées depuis de nombreux mois dans des conflits entre États du Sud et du Nord dela planète, notamment à propos de l’agriculture. Mais on aurait tort de croire que la libéralisation du « marché » des services d’éducationet de formation s’en trouve pour autant au point mort. En dehors du cadre multilatéral de l’OMC, des accords bilatéraux entre États ont pris le relais dans ce domainecomme dans bien d’autres secteurs. Interpellée par ces évolutions, tout comme par les débats qui se sont déroulés autour de la directive européenne« Services », la Communauté française (CFWB) a décidé de prendre l’initiative en lançant une réflexion sur le rôle des Étatsen matière d’éducation. Un comité, animé par Roger Dehaybe, a déjà communiqué une première note au gouvernement, le 30 mars dernier.Objectif : tenter de dégager un « nouveau consensus » international.
Le Relais social urbain namurois prêt pour cet été
Bientôt, les acteurs publics et privés du travail social de Namur et environs pourront se coordonner grâce à la mise sur pied d’un relais social urbain. Plusieurs projets– encore en chantier – viseront à répondre aux besoins des personnes en situation d’exclusion. Alter Echos a rencontré trois partenaires de ce réseau : leCPAS de la Ville de Namur1, le Resto du coeur2 et le Centre de service social3.
Logement et communes : constats préoccupants du Service de lutte contre la pauvreté
Récemment, le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme(CECLR)1 a publié un rapport sur “le droit au logement au regard des compétences communales”. Mention : “peuvent mieux faire”
Phase 3 du plan logement bruxellois : accueil positif du RBDH
La ministre bruxelloise Françoise Dupuis, en charge du Logement1, a présenté la phase 3 du Plan logement : il concerne 1 163 nouveaux logements. Le RBDH-BBRoW(Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat)2 accueille positivement la nouvelle.
Et si les terrils favorisaient la réinsertion des SDF?
Une quinzaine de SDF squattent depuis trois semaines le plateau d’un terril à Charleroi. Ils s’auto-organisent au quotidien de manière collective.
L’aide à la jeunesse au cœur des débats de société
L’Interfédérations de l’aide à la jeunesse1 a voulu se pencher un moment sur les convictions, les combats communs, partagés par les onzefédérations qui la compose. Un document publié ce mois d’avril donne à lire ses positions quant aux débats qui traversent le secteur.
Mais il dépasse aussi les frontières de l’aide à la jeunesse. Pour aborder ce qu’elle nomme des « défis sociaux » en matière d’emploi,de logement, d’enseignement ; pour parler de « commande sociale », d’ « activation »… L’Interfédérations e(a)ncre ainsi ce qui faitconsensus en son sein. Alors que, depuis quelques mois déjà, elle investit dans un travail de concertation conséquent, autour des mesures proposées au printemps 2006, parla ministre de tutelle, Catherine Fonck. Et ce à l’heure où le regroupement a sollicité des rencontres avec chacun des présidents de parti.
PAS : contrôles accrus, emplois trop rares…
Place à l’activation des chômeurs. Jusqu’en 2004, seuls les cohabitants perdaient leurs allocations si leur chômage dépassait une certaine durée,c’était ce qu’on appelait l’article 80. Depuis bientôt trois ans, les chefs de ménage et les isolés sont eux aussi dans la ligne de mire. Ils sontpriés de s’activer, de démontrer leurs efforts pour chercher un travail, décrocher un intérim, une formation. Le super-conseil des ministres de Petit-Leez de lami-janvier 2004 a en effet accouché d’un projet d’accompagnement et de suivi des chômeurs proposé par Frank Vandenbroucke, à l’époque, ministre fédéralde l’Emploi (SP.A), Un plan qui prévoit une gradation d’avertissements et de sanctions.
Lutte contre le chômage : trente ans de tentatives
L’actuel Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs constitue l’énième item de la liste d’instruments de lutte contre le chômage entamée dans lafoulée de l’apparition en Belgique d’un chômage de masse, voici trente ans, et de sa persistance depuis lors. Le présent article cherche à mettre en lumière lesétapes marquantes de ces trente ans de politiques, sans viser à l’exhaustivité.
Les politiques européennes pour l’emploi : quid de l’État social actif ?
Présenté par les uns comme un indispensable outil de rattrapage pour une Belgique mauvaise élève de l’Union européenne, critiqué par les autres commemachine d’inspiration néolibérale imposée par les instances européennes, le Plan d’accompagnement se trouve visiblement au cœur d’un débat dont les termesdépassent nos frontières. Qu’en est-il exactement ?
Forem, Orbem et VDAB : Les acteurs administratifs au travail
Mesure fédérale, le PAS est effectivement mis en œuvre par l’Onem dans sa dimension de contrôle et, le cas échéant, de sanction àl’égard des demandeurs d’emploi, tandis que ce sont les organismes régionaux, VDAB, Forem et Orbem, qui sont chargés de l’accompagnement des demandeursd’emploi. Pour autant, la frontière entre contrôle et accompagnement est loin d’être étanche puisque c’est notamment sur la base des informationstransmises par les organismes régionaux que l’Onem apprécie le degré d’activation du « chômeur-demandeur-chercheur d’emploi ». Cettedéclinaison régionale d’un plan fédéral a fait l’objet, dès le début, de plusieurs polémiques portant sur les différences, voiresur les divergences d’approches et de résultats entre les trois organismes régionaux.