#Charleroi
Les groupes d’entraide d’étudiants dans les écoles sociales et pédagogiques à Charleroi
Dans le cadre d’un récent colloque qui présentait les groupes d’entraide en Région wallonne – ces groupes qui rassemblent des citoyens vivant les mêmesdifficultés –, Isabelle Abras, maître assistante dans la section « assistants sociaux » à la Haute école provinciale de l’Université du travail,accompagnée de quelques étudiants, a expliqué la dynamique du projet PAIRS (Projet-Aide-Intégration-Réseau-Soutien). Ce projet est expérimenté depuisdix ans dans quatre écoles de travail social (l’IPSMA1 à Charleroi, l’Université du Québec à Montréal, et l’Université de Montréalainsi que dans le département des Sciences de l’éducation de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscaminque).
Premier forum des écrivains publics de Wallonie-Bruxelles à Charleroi
Les écrivains publics francophones s’étaient donné rendez-vous à Charleroi le 15 mars dernier pour participer au 1er Forum des écrivains publics,organisé à l’initiative de M. Hervé Hasquin, ministre-président de la Communauté française Wallonie-Bruxelles. Lors de cette journéeconsacrée au statut de l’écrivain public et à ses expériences sur le terrain, les participants ont abordé les principaux débats et enjeuxenvisagés au programme : donner une information générale sur le métier, favoriser la rencontre avec le grand public et lancer le débat sur les facettes dumétier, le relier avec la lutte contre l’analphabétisme et discuter du statut et de la reconnaissance de la profession. Des représentants des académies suisse etfrançaise1 d’écrivains publics étaient également présents pour apporter leurs témoignages sur la structuration de la profession dans leurspays.
Mémorandum du Rassemblement fédéral pour le droit à l’habitat
Le 21 mai, le Rassemblement fédéral pour le droit à l’habitat/Nationale Bond voor het Recht op Wonen (RFDH/NBRW) a envoyé son mémorandum aux partispolitiques. Cette association regroupe trois associations actives dans le secteur du logement : Solidarités nouvelles1, le Rassemblement bruxellois pour le droit àl’habitat (RBDH/BBRoW)2 et le Vlaams Overleg Bewonersbelangen (VOB)3. Dans leur texte, les associations formulent une série de propositions visant à rendreeffectif le droit constitutionnel à un logement correct.
La SWL intéresse les investisseurs étrangers
En octobre 2002, la Société wallonne du logement (SWL)1 avait émis sur le marché européen des Euro-obligations – soit un emprunt public –pour un montant de 211 millions d’euros2. Ces émissions doivent servir à financer les programmes d’investissement de 1997 à 20013 pour la création etla rénovation des logements de service public wallons. Ces emprunts s’ajoutent aux dotations régionales. « Ce type de financement a été choisi pour diversifier lessources de financement de la SWL et lui permettre, ainsi qu’à la Région qui garantit les emprunts, de se faire connaître sur les marchés financiers internationaux »,explique Olivier Dechenne, en charge du dossier à la SWL. « Le marché belge s’avérait trop étroit et nous avions déjà d’importantes lignes decrédits dans les grandes banques. »
Programmes communaux de logement 2004-2006 : plus en phase avec la politique régionale ?
Dans le cadre de l’ancrage communal du logement, la Division du Logement de la DGATLP (Division générale de l’Aménagement du territoire, du Logement et duPatrimoine)1 a organisé une série d’informations régionales, en collaboration avec la SWL (Société wallonne du logement)2, concernant lesnouveaux plans triennaux du logement 2004-2006. Ceux-ci devront être rentrés à la DGATLP le 31 décembre 2003. En termes de planning, les communes sont invitéesà élaborer leurs programmes de juillet à septembre. Une date de pré-clôture des dossiers (même incomplets) est prévue au 30 septembre. L’administrationpropose aux communes de faire un préexamen des programmes rentrés à cette date pour permettre aux administrations locales de rectifier le tir en cas d’erreurs.
Élites urbaines : qui gouverne les villes moyennes ?
Récemment, la maison d’édition Académia-Bruylant1 a édité deux livres relatifs à des thématiques urbaines. Le premier, de Bernard Francq2,s’intitule « La Ville incertaine. Politique urbaine et sujet personnel ». L’auteur y traite du « comment vivre ensemble », des rapports entre générations, de laville en tant que labyrinthe de rencontres. Nous y reviendrons plus en détail dans une prochaine édition.
Un décret wallon consacre la spécificité de l’insertion sociale
Le 9 juillet dernier, le Parlement wallon a approuvé à l’unanimité le décret relatif à l’insertion sociale proposé par Thierry Detienne,ministre de l’Action sociale et de la Santé. Un texte qui d’une part assure un cadre réglementaire et une pérennisation des relais sociaux et servicesd’insertion sociale, qui jusqu’ici bénéficiaient uniquement de subsides annuels facultatifs, mais qui d’autre part marque la volonté de dessiner les contours dela spécificité de l’insertion sociale.
Le Cunic s’est penché sur l’évolution de l’accompagnement à la formation
La 8e Université d’été des formateurs d’adultes du Cunic1 s’est clôturée ce 29 août aux Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur endécryptant l’évolution du métier de formateur dans sa dimension d’accompagnement.
Les habitants du domaine de Pincemaille sont sans eau depuis six mois
Depuis le 23 mars 2003, les 400 habitants du domaine de Pincemaille, à Estinnes, sont sans eau potable. La Société wallonne de distribution d’eau avait coupél’eau, suite au non-payement répété des factures d’eau par le propriétaire des parcelles. Quelques années plus tôt, ce dernier avait fabriqué unsystème de distribution d’eau privée, interne au domaine. Peu fiable, ce système a entraîné de grandes déperditions d’eau et des facturesélevées. Consciente des répercussions sociales d’une coupure, la Société wallonne de distribution d’eau avait longtemps hésité à fermerles vannes, jusqu’au jour où la déglingue du système de distribution interne ne lui laissa plus le choix. Depuis ce jour, l’alimentation en eau des habitants repose en grandepartie sur l’intervention de la protection civile et la solidarité.
Habitat permanent : les conventions de partenariat sont approuvées
Le 18 septembre, le gouvernement wallon a approuvé les conventions de partenariat portant sur la mise en œuvre locale de la phase 1 du plan d’action pluriannuel relatif àl’habitat permanent dans les équipements touristiques (plan HP). Pour rappel, l’objectif du gouvernement est de « réduire la précarité des personnes ayant’choisi’ d’habiter dans un équipement touristique » et de « maîtriser l’évolution des zones de loisirs de façon à ce que, à longterme, l’habitat permanent dans ces zones disparaisse. » Pour y parvenir, il a adopté « une approche intégrée permettant d’apporter des réponsesnuancées et adaptées à chaque situation. » L’action se découpe en deux phases : la première vise les campings et autres structures situées en zoneinondable, la seconde concerne les autres domaines en zone non-inondables.
Associatif & communication : pistes et formations pour des sites dynamiques
La communication efficace grâce aux outils fournis par l’Internet est un mot d’ordre que non seulement la Communauté française mais encore le monde associatif afait sien. Encore faut-il adapter l’outil aux besoins et aux objectifs des intéressés, c’est-à-dire des utilisateurs-internautes. Or, penser en « langueinternet » nous demande de réaliser une sorte de révolution copernicienne. Jean-Claude Bonfanti1 le rappelait le 27 avril dernier lors d’un colloque organisé par laCommunauté française, « Communiquer la culture » : « Les structures dans lesquelles nous évoluons, sont – ou étaient – linéaires. Avecles nouveaux outils, dont le plus emblématique est assurément le Web, nous sommes entrés dans un monde rhizomique, dans une structure de liens. Cette horizontalité etcette non-hiérarchie des savoirs et des connaissances et donc des systèmes de circulation de la pensée et des connaissances doivent être impérativement prises encompte dans la structuration de nos modes de communication », argumentait-il.
Les pistes de Philippeville pour reloger ses résidents permanents en camping
À Philippeville, l’administration communale a décidé de prendre sérieusement en mains la problématique des résidents permanents en camping. Elle necompte pas d’équipements touristiques en zones inondables, mais deux campings sont concernés par la phase1 du plan HP (Habitat permanent) : le camping de La Forêt (àNeuville) et celui du Moulin (à Romedenne). Ils hébergent 17 résidents permanents répartis dans 11 ménages. Pour la phase 2, trois domaines sont visés : lebois de Roly, la forêt à Neuville et les Valisettes. Près de 680 personnes y vivent, mais tous ne sont pas précarisés. Il y a aussi des pensionnés et desrevenus moyens.
