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Regard critique · Justice sociale
 

 

Les migrants, acteurs de la politique de développement ?

Le 17 juillet dernier, le ministre de la Coopération au développement, Armand De Decker, de retour de Rabat où il participait à la conférence eurafricaine surles migrations, rencontrait les diasporas de Belgique. Par diasporas, il faut entendre les représentants d’associations de ressortissants originaires du sud. Autour de la table, oncomptait principalement des Africains, quelques Marocains mais peu d’Asiatiques ou de Sud-Américains. Le public visé était clairement les Africains dont les pays sontprioritaires en matière de coopération1.

Le Label social belge fait son petit bonhomme de chemin

• Le 20 juin dernier, Kauri réunissait autour de la table Ethias, Ethibel et Els Van Weert.
• L’objectif était de faire le point sur le label social belge.
• Ethias a opté pour une politique active en matière de responsabilité sociale de l’entreprise.

Projet Afrikamäli : Matonge aura bientôt sa boutique de souvenirs

Afrikamäli (« Trésors d’Afrique », en swahili), c’est le nom de la future boutique de souvenirs africains qui ouvrira bientôt ses portes à Ixelles.L’initiative est née d’un constat : Matonge est devenu ces dernières années un lieu touristique.

Asile : Campagne « Vonda na Mboka », la controverse continue

La controverse ne faiblit pas face à la campagne que le ministre de l’Intérieur, Patrick Dewael (VLD)1, a lancée en collaboration avec les autorités deKinshasa, campagne dont l’objectif est de dissuader les Congolais de venir demander l’asile en Belgique.

Les supermarchés Bioplanet se sont ouverts à l’économie sociale

Y a-t-il un marché pour les produits biologiques issus de l’économie sociale ? Les supermarchés Bioplanet1 du groupe Colruyt en ont en tout cas fait le paripuisqu’ils proposent parmi leurs produits des produits alimentaires fabriqués par des entreprises dont les travailleurs présentent un léger handicap ou sontdéfavorisés sur le marché du travail en raison de leur faible scolarisation.

Les CRI en réflexion

Le 6 mars dernier, la FéCRI (Fédération des Centres régionaux pour l’intégration des personnes étrangères ou d’origineétrangère en Wallonie)1 profitait du 10e anniversaire du décret wallon sur l’intégration des personnes étrangères oud’origine étrangère pour lancer une réflexion qui se déroulera sur une année. L’objectif est de consulter le plus largement possible les acteurs duterrain afin de proposer à la ministre de l’Action sociale et de la Santé des propositions concrètes sur l’aménagement de ce texte qui organise l’accueil etl’intégration des immigrés en Wallonie.

Associations de migrants en Flandre : conception et organisation

Coup de tonnerre dans le ciel associatif wallon : fin novembre 2005, la ministre de l’Action sociale, de la Santé et de l’Égalité des chances, Christiane Vienne(PS), supprimait les subsides à 82 des 147 associations œuvrant pour l’intégration des migrants. Mais que se passe-t-il de l’autre côté de lafrontière linguistique ?

Faut-il supprimer les visas ?

Conçu à l’origine par les États désireux de contrôler les flux migratoires, le visa n’empêcherait en rien le trafic des êtres humains etne dissuaderait pas l’immigration illégale. Ne faudrait-il pas tout simplement supprimer cet outil obsolète ?

Participation culturelle, sportive et sociale, nouvel horizon pour les CPAS ?

Ces dernières années, les CPAS se sont vu décerner de nouvelles missions, dont celle de développer la participation de leurs usagers à la vie sociale, culturelleet sportive. Mais est-ce bien leur rôle ?

Migration, une rime féminine ?

Le 27 octobre dernier, Iteco1, centre de formation pour le développement et la solidarité internationale, organisait un forum consacré à la santé, auxcultures et aux migrations. Parmi les problématiques abordées : l’accès des femmes migrantes aux soins de santé. C’est que la migration est désormaismajoritairement féminine.

Exclus hier, experts en exclusion demain ?

L’exclusion, ils l’ont vécue, ils l’ont surmontée. L’administration parie sur leur expérience de vie pour mieux accueillir les personnesdéfavorisées. Ils, ce sont les 16 médiateurs de terrain qui seront intégrés dans divers services fédéraux.

Faut-il sauver le secret professionnel ?

Le 14 octobre, le groupe PS de la Chambre et l’IEV (Institut Emile Vandervelde – Centre d’études du PS)1 organisaient un colloque sur le secret professionnel. Face aux assauts dela transparence démocratique, quelles est encore sa pertinence ? Le secret professionnel a-t-il encore un avenir ? Étendu à de nouvelles professions et contesté pard’autres principes juridiques, saura-t-il répondre à l’évolution de notre société ?