Le troisième cycle du projet « cantines durables » de Bruxelles Environnement s’est clôturé en mars 2012. L’objectif : fournir un encadrement aux cantines qui souhaitent passer à l’alimentation durable. La maison de repos du CPAS de Saint-Gilles1, Les Tilleuls2, a participé au programme. Rue Arthur Diderich, la maison accueille 200 résidents, dont certains aux pensions fragilisées. « Cette problématique pourrait paraître luxueuse face à la situation que les aînés ont eu à gérer avant d’entrer aux Tilleuls. Pourtant, la qualité de la nourriture est essentielle et constitue une donnée en matière de prévention santé », explique le président du CPAS.
Grâce à l’accompagnement proposé par Bruxelles Environnement, de petits changements ont été instaurés malgré des contraintes budgétaires importantes. « Un état des lieux des pratiques culinaires et l’identification des points à améliorer ont conduit à une augmentation de la part de légumes frais (neuf par mois) et de produits bio (pâtes, riz, bananes), une modification dans le grammage de la viande ainsi qu’une diminution du nombre d’emballages grâce à des commandes en vrac ou à l’utilisation de barquettes en porcelaine. Un travailleur a aussi eu l’idée de préparer du bodding (sorte de pudding) avec les croûtes de pain initialement jetées », précise Fabien Mathieu, coordinateur Agenda 21 du CPAS.
« Certains travailleurs ayant particip...
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Le troisième cycle du projet « cantines durables » de Bruxelles Environnement s’est clôturé en mars 2012. L’objectif : fournir un encadrement aux cantines qui souhaitent passer à l’alimentation durable. La maison de repos du CPAS de Saint-Gilles1, Les Tilleuls2, a participé au programme. Rue Arthur Diderich, la maison accueille 200 résidents, dont certains aux pensions fragilisées. « Cette problématique pourrait paraître luxueuse face à la situation que les aînés ont eu à gérer avant d’entrer aux Tilleuls. Pourtant, la qualité de la nourriture est essentielle et constitue une donnée en matière de prévention santé », explique le président du CPAS.
Grâce à l’accompagnement proposé par Bruxelles Environnement, de petits changements ont été instaurés malgré des contraintes budgétaires importantes. « Un état des lieux des pratiques culinaires et l’identification des points à améliorer ont conduit à une augmentation de la part de légumes frais (neuf par mois) et de produits bio (pâtes, riz, bananes), une modification dans le grammage de la viande ainsi qu’une diminution du nombre d’emballages grâce à des commandes en vrac ou à l’utilisation de barquettes en porcelaine. Un travailleur a aussi eu l’idée de préparer du bodding (sorte de pudding) avec les croûtes de pain initialement jetées », précise Fabien Mathieu, coordinateur Agenda 21 du CPAS.
« Certains travailleurs ayant particip...