Au printemps 2024, le Centre de transit pour réfugiés ukrainiens du CPAS d’Uccle fermait ses portes. À l’heure où les familles se dispersaient pour entamer une nouvelle étape de leur vie en Belgique, la Cellule Culture du CPAS d’Uccle a entrepris un projet photographique pour préserver la mémoire de cette période de transition.

Guidance et gestion budgétaires sont des mesures d’accompagnement qui sont généralement évoquées quand on aborde la question du surendettement. Évoquées certes, mais pas forcément prises en charge. Car il manque de services et de travailleurs sociaux pour assumer ce type d’accompagnement. Pourtant, le gouvernement Arizona propose d’y recourir davantage…

Nous y voilà donc. Après des années de rumeurs, d’hésitations, de ballons d’essai, la Belgique – ou plutôt son nouveau gouvernement fédéral – a décidé de limiter les allocations de chômage dans le temps

En 2023, 424 CPAS wallons et bruxellois adoptaient un nouvel outil de calcul d’aides complémentaires, le logiciel REDI. Son objectif? Permettre aux bénéficiaires de participer pleinement à la société et soulager les assistantes sociales d’une surcharge de travail.

Le GERAS (Groupe d’étude pour la réforme de l’action sociale) propose de réformer les CPAS bruxellois, autour d’une identité positive et d’un nouveau paradigme de l’action sociale publique. Une urgence vu l’actualité récente. Rencontre avec des actrices et des acteurs de l’action sociale qui, sur la base de leurs pratiques, proposent analyses et pistes pour le terrain bruxellois.

À Anderlecht, des personnes vulnérables doivent attendre longtemps avant qu’on ne leur vienne en aide tandis que d’autres, bien peu scrupuleuses, tirent profit de la situation. Voilà comment on pourrait divulgâcher le reportage de la VRT sur le CPAS d’Anderlecht.

Mi-novembre, une enquête de la VRT soulevait des dysfonctionnements au sein du CPAS d’Anderlecht, accusé de clientélisme, d’enquêtes sociales approximatives et d’un octroi trop laxiste des aides sociales. Dans une opinion publiée peu après, Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, appelait à prendre en considération les difficultés du travail social, autant qu’à une mise en garde sur « l’écran de fumée » qui entoure la réalité de l’aide sociale.

Outre les conséquences liées à la fracture numérique faute de matériel, mais également celle relative à un manque de compétences numériques, la numérisation des services essentiels entrave l’accès à leurs droits pour les plus vulnérables. Résultat: les travailleurs des services sociaux se transforment en accompagnateurs administratifs et se voient dépossédés de leurs missions d’aide dans leur domaine respectif.

Entre les élections régionales de juin et les communales à venir, le président de la Fédération des CPAS wallons, Luc Vandormael, décortique la proposition, défendue notamment par le MR et Les Engagés, de limiter les allocations de chômage dans le temps. Il ne cache pas que cette mesure (et ses conséquences potentielles sur les finances locales) s’inscrit difficilement dans l’esprit de sa Fédération, celle-ci plaidant plutôt pour une sécurité sociale consolidée.

Bricolage, dépannage, livraison, nettoyage ou encore réparation de vélos : la palette des services proposés par les « concierges sociaux » est large. Grâce à un cofinancement du gouvernement wallon et du Fonds social européen, visant l’accompagnement et l’engagement de personnes durablement privées de travail, la Régie des quartiers de Liège a mis sur pied le projet innovant de conciergerie sociale. Un dispositif prêt à l’emploi qui, depuis mai 2023, bénéficie à neuf anciens chômeurs.

Depuis la crise Covid, les indépendants auraient davantage trouvé le chemin des centres publics d’action sociale (CPAS). Une affirmation qui ne va pas forcément de soi. Ni de la part du personnel des CPAS, qui ne maîtrise pas forcément la réglementation qui s’applique à cette catégorie professionnelle, ni dans le chef des indépendants, qui, traditionnellement, ne s’adressent pas aux CPAS. Sans doute par fierté, mais aussi par méconnaissance de la possibilité d’avoir droit aux aides sociales. Cependant, les choses bougent, notamment au CPAS de Bruxelles.

En 2015, un rapport de l’IWEPS alertait sur la situation grandissante des locataires expulsés de leurs logements en Wallonie. Presque dix ans plus tard, qu’en est-il de la situation? Alter Échos s’est entretenu avec Tam Blondiau-Lebeau, chargée de projets du Rassemblement wallon du droit à l’habitat, une asbl créée en 2018.