#jeunesse
Maisons de Jeunes : du kicker à la politique
On compte entre 150 et 200 Maisons de Jeunes (MJ) éparpillées sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Inscrites dans la philosophie de l’éducation permanente, et fortes de leurs 75 ans d’histoire, ces maisons se vivent comme des lieux d’autonomie et de culture.Alter Échos est allé voir comment la jeunesse «inorganisée» s’organisait en rase campagne. Dans la botte du Hainaut, la Maison de la petite commune de Momignies est reconnue depuis 2024, au terme d’un long travail de terrain et avant le moratoire annoncé par la Ministre de la Jeunesse Valérie Lescrenier (Les Engagés). Aujourd’hui, avec le reste de son secteur, la jeune maison s’inquiète pour son avenir.
Excision : une prévention sur le fil
En Belgique, l’excision – ablation du clitoris chez l’enfant ou la jeune femme – concernerait plus de 30.000 personnes. Alors que le dépistage, la formation des structures de terrain et la prévention se mettent peu à peu en place – malgré quelques angles morts -, le sujet reste cependant tabou.
Solayman Laqdim: «Quand l’État n’assume plus ses responsabilités,
c’est le religieux ou la délinquance
qui prend le relais»
Solayman Laqdim, délégué général aux Droits de l’enfant depuis 2023, tire la sonnette d’alarme. Entre pauvreté infantile galopante, crise de santé mentale et violences policières, il dresse un constat sans concession d’une Belgique qui abandonne ses enfants les plus vulnérables.
«La période de la jeunesse se caractérise par un accès plus difficile à la citoyenneté et à la protection sociale»
Pour les jeunes, l’entrée dans la vie active s’accompagne généralement d’un détour par la case chômage et accéder à un emploi stable relève souvent d’un véritable parcours du combattant. Carole Bonnetier, qui a écrit avec Patricia Vendramin «Les politiques d’emploi en faveur des jeunes», publié dans le Courrier hebdomadaire du CRISP, interroge le rapport des jeunes à l’emploi.
Se retrouver entre jeunes dépendants
Qu’est-ce qui pousse de plus en plus les jeunes à franchir la porte d’un groupe de parole autour des dépendances? Comment les Alcooliques ou les Narcotiques anonymes s’ouvrent-ils à ces nouveaux publics ? Qu’est-ce que cette évolution raconte de notre société ? Décryptage.
Un projet pilote pour s’attaquer
au fléau de l’alcool chez les jeunes
À Anvers, un projet pilote innovant accompagne les jeunes hospitalisés pour intoxication alcoolique. Inspirée d’un modèle néerlandais, la polyclinique d’alcoologie pour mineurs combine suivi médical, implication familiale et prévention à travers une campagne interactive.
La jeunesse portugaise en plein exode
Depuis longtemps terre d’émigration, le Portugal assiste au départ massif de ses jeunes citoyens. Un tiers des Portugais de 15 à 39 ans vivent en dehors du pays où ils aspirent à un meilleur avenir, tandis que le gouvernement tente d’endiguer l’émigration à coups de réductions d’impôts.
Housing First: aider les jeunes en errance à devenir locataires
En Belgique, Housing First existe, et fonctionne, depuis 2012, avec désormais une attention spécifique portée au public jeune. Il s’agit de résoudre le sans-abrisme par l’accès au logement individuel. Mais comment s’y prendre lorsque le marché locatif est ultra-saturé? [...]
Les blessures se logent à l’endroit de nos silences
D’où je viens ? Qui je suis ? Où je vais ? Depuis une dizaine d’années, le projet Des racines pour grandir invite les élèves de 10 à 15 ans à se questionner sur leurs origines. En mettant des mots sur les maux, en éclaircissant les zones d’ombre, ou tout simplement en prenant le temps d’interroger la mémoire familiale, au fil de l’année scolaire, chacun, chacune apprend à replacer son histoire dans la grande histoire. Pendant plusieurs semaines, de Gembloux à Herve en passant par Molenbeek et Bierges, Alter Echos a suivi le fil de ces éclosions intimes et collectives.
L’arbre de vie
D’où je viens ? Qui je suis ? Où je vais ? Depuis une dizaine d’années, le projet Des racines pour grandir invite les élèves de 10 à 15 ans à se questionner sur leurs origines. En mettant des mots sur les maux, en éclaircissant les zones d’ombre, ou tout simplement en prenant le temps d’interroger la mémoire familiale, au fil de l’année scolaire, chacun, chacune apprend à replacer son histoire dans la grande histoire. Pendant plusieurs semaines, de Gembloux à Herve en passant par Molenbeek et Bierges, Alter Echos a suivi le fil de ces éclosions intimes et collectives.
Des jeunes démunis
Il n’y a pas d’âge pour devenir aidant proche. En Wallonie, de nombreux enfants et jeunes jouent ce rôle au quotidien en apportant une aide constante et importante à un membre de leur famille souffrant d’une maladie chronique ou d’un handicap, d’un problème de santé mentale ou d’assuétudes. Diverses études sur le sujet estiment à 20% le nombre des jeunes aidants. Pourtant, leur réalité reste méconnue et peu prise en compte alors que les conséquences de cette prise en charge sont nombreuses…
Mettre des mots et du lien
Il n’y a pas d’âge pour devenir aidant proche. En Wallonie, de nombreux enfants et jeunes jouent ce rôle au quotidien en apportant une aide constante et importante à un membre de leur famille souffrant d’une maladie chronique ou d’un handicap, d’un problème de santé mentale ou d’assuétudes. Diverses études sur le sujet estiment à 20% le nombre des jeunes aidants. Pourtant, leur réalité reste méconnue et peu prise en compte alors que les conséquences de cette prise en charge sont nombreuses…
