Ni volontariat ni insertion socioprofessionnelle, le service citoyen cherche toujours sa place juridique et institutionnelle.
Pour les jeunes de 18 à 25 ans qui se lancent pendant six mois dans l’aventure du «service citoyen» (un programme qui leur permet de s’engager dans des projets utiles à la société tout en bénéficiant de formations), il s’agit souvent d’un parcours du combattant, notamment par rapport aux obligations en matière de recherche d’emploi. En absence de statut, le jeune en service citoyen est considéré comme un demandeur d’emploi. Pourtant, difficile de concilier l’un et l’autre, en s’engageant, d’une part, dans un service à la collectivité et, de l’autre, en cherchant du travail et en justifiant ses recherches d’emploi, avec à la clé des tracasseries administratives.
«La question du statut est fondamentale, estime François Ronveaux, directeur de la Plateforme pour le service citoyen. Le jour où le service citoyen obtiendra un statut fondu dans un texte de loi qui identifiera les différents paramètres de reconnaissance de ce service au niveau national, ces problèmes ne se poseront plus.»
Dans un avenir proche, le système devrait être reconnu, étant donné que tous les partis se montrent favorables, hormis la N-VA, farouchement hostile au service citoyen qu’elle considère comme du temps perdu alors que des emplois sont en pénurie.
Pour l’instant, le s...
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Ni volontariat ni insertion socioprofessionnelle, le service citoyen cherche toujours sa place juridique et institutionnelle.
Pour les jeunes de 18 à 25 ans qui se lancent pendant six mois dans l’aventure du «service citoyen» (un programme qui leur permet de s’engager dans des projets utiles à la société tout en bénéficiant de formations), il s’agit souvent d’un parcours du combattant, notamment par rapport aux obligations en matière de recherche d’emploi. En absence de statut, le jeune en service citoyen est considéré comme un demandeur d’emploi. Pourtant, difficile de concilier l’un et l’autre, en s’engageant, d’une part, dans un service à la collectivité et, de l’autre, en cherchant du travail et en justifiant ses recherches d’emploi, avec à la clé des tracasseries administratives.
«La question du statut est fondamentale, estime François Ronveaux, directeur de la Plateforme pour le service citoyen. Le jour où le service citoyen obtiendra un statut fondu dans un texte de loi qui identifiera les différents paramètres de reconnaissance de ce service au niveau national, ces problèmes ne se poseront plus.»
Dans un avenir proche, le système devrait être reconnu, étant donné que tous les partis se montrent favorables, hormis la N-VA, farouchement hostile au service citoyen qu’elle considère comme du temps perdu alors que des emplois sont en pénurie.
Pour l’instant, le s...