En mars 2019, Sébastien Roy prenait les rênes du (New) Samusocial, organisation ternie par le scandale de 2017 qui a fait suite aux révélations portant sur les montants octroyés à certains de ses administrateurs via des jetons de présence. À son arrivée en poste, le nouveau directeur s’engage à restaurer la confiance en améliorant la transparence en matière de gouvernance ainsi que la qualité de l’accueil des personnes hébergées. Le (New) Samusocial, ce sont aujourd’hui plus de 1.300 personnes hébergées chaque nuit sur huit sites – dont un centre pour demandeurs d’asile, deux autres qui accueillent 500 personnes en familles, un centre pour femmes et un centre médical. Le point avec Sébastien Roy sur un an et demi de travail, et sur l’impact du passage du Covid sur l’institution.
Alter Échos: Votre organisation n’a pas toujours eu bonne presse dans le secteur. Elle avait notamment la réputation de faire souvent cavalier seul. La période «Covid-19» n’a-t-elle pas été l’occasion de redorer votre image?
Sébastien Roy: Le Covid-19 a été une opportunité pour montrer qu’on était une organisation d’urgence utile et réactive. Cela a montré que l’urgence est nécessaire. Je n’ai pas connu le fonctionnement du Samusocial auparavant, je sais qu’on lui a reproché de ne pas être dans une logique de collaboration. Ici, clairement, nous avons voulu être ouverts au partenariat. Que ce soit...
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En mars 2019, Sébastien Roy prenait les rênes du (New) Samusocial, organisation ternie par le scandale de 2017 qui a fait suite aux révélations portant sur les montants octroyés à certains de ses administrateurs via des jetons de présence. À son arrivée en poste, le nouveau directeur s’engage à restaurer la confiance en améliorant la transparence en matière de gouvernance ainsi que la qualité de l’accueil des personnes hébergées. Le (New) Samusocial, ce sont aujourd’hui plus de 1.300 personnes hébergées chaque nuit sur huit sites – dont un centre pour demandeurs d’asile, deux autres qui accueillent 500 personnes en familles, un centre pour femmes et un centre médical. Le point avec Sébastien Roy sur un an et demi de travail, et sur l’impact du passage du Covid sur l’institution.
Alter Échos: Votre organisation n’a pas toujours eu bonne presse dans le secteur. Elle avait notamment la réputation de faire souvent cavalier seul. La période «Covid-19» n’a-t-elle pas été l’occasion de redorer votre image?
Sébastien Roy: Le Covid-19 a été une opportunité pour montrer qu’on était une organisation d’urgence utile et réactive. Cela a montré que l’urgence est nécessaire. Je n’ai pas connu le fonctionnement du Samusocial auparavant, je sais qu’on lui a reproché de ne pas être dans une logique de collaboration. Ici, clairement, nous avons voulu être ouverts au partenariat. Que ce soit...