Article issu de notre dossier «École de transformation sociale: l’enquête dans l’enquête. L’imagination au pouvoir».
Comme souvent ces temps-ci, les idées innovantes viennent de France. Après les Territoires zéro chômeur de longue durée, qui sont en train d’essaimer sur le territoire belge après être nés chez nos voisins, voici qu’une autre idée en provenance d’outre-Quiévrain commence à faire du bruit chez nous: la sécurité sociale de l’alimentation.
Son principe est simple: créer en quelque sorte une nouvelle branche de la sécurité sociale, dédiée à une alimentation de qualité, durable, issue de l’agriculture paysanne. Via ce système, chaque citoyen, quels que soient son âge ou sa situation financière, recevrait un montant situé autour de 150 € par mois qui serait réservé à l’achat d’aliments auprès d’acteurs – producteurs, distributeurs, transformateurs – conventionnés selon des critères définis de manière démocratique. Autre possibilité : donner 100 euros aux consommateurs et mutualiser les 50 euros restant pour développer des politiques publiques ambitieuses : achats de terre, subvention des exploitations, construction d'infrastructures, ou encore mise en place d'un salaire/statut paysan.
Le système serait financé par une cotisation proportionnelle au revenu, comme dans tout système de sécurité sociale qui se respecte. «Il existe également un quatrième principe, qu...
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Comme souvent ces temps-ci, les idées innovantes viennent de France. Après les Territoires zéro chômeur de longue durée, qui sont en train d’essaimer sur le territoire belge après être nés chez nos voisins, voici qu’une autre idée en provenance d’outre-Quiévrain commence à faire du bruit chez nous: la sécurité sociale de l’alimentation.
Son principe est simple: créer en quelque sorte une nouvelle branche de la sécurité sociale, dédiée à une alimentation de qualité, durable, issue de l’agriculture paysanne. Via ce système, chaque citoyen, quels que soient son âge ou sa situation financière, recevrait un montant situé autour de 150 € par mois qui serait réservé à l’achat d’aliments auprès d’acteurs – producteurs, distributeurs, transformateurs – conventionnés selon des critères définis de manière démocratique. Autre possibilité : donner 100 euros aux consommateurs et mutualiser les 50 euros restant pour développer des politiques publiques ambitieuses : achats de terre, subvention des exploitations, construction d'infrastructures, ou encore mise en place d'un salaire/statut paysan.
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Article issu de notre dossier «École de transformation sociale: l’enquête dans l’enquête. L’imagination au pouvoir».
Comme souvent ces temps-ci, les idées innovantes viennent de France. Après les Territoires zéro chômeur de longue durée, qui sont en train d’essaimer sur le territoire belge après être nés chez nos voisins, voici qu’une autre idée en provenance d’outre-Quiévrain commence à faire du bruit chez nous: la sécurité sociale de l’alimentation.
Son principe est simple: créer en quelque sorte une nouvelle branche de la sécurité sociale, dédiée à une alimentation de qualité, durable, issue de l’agriculture paysanne. Via ce système, chaque citoyen, quels que soient son âge ou sa situation financière, recevrait un montant situé autour de 150 € par mois qui serait réservé à l’achat d’aliments auprès d’acteurs – producteurs, distributeurs, transformateurs – conventionnés selon des critères définis de manière démocratique. Autre possibilité : donner 100 euros aux consommateurs et mutualiser les 50 euros restant pour développer des politiques publiques ambitieuses : achats de terre, subvention des exploitations, construction d'infrastructures, ou encore mise en place d'un salaire/statut paysan.
Le système serait financé par une cotisation proportionnelle au revenu, comme dans tout système de sécurité sociale qui se respecte. «Il existe également un quatrième principe, qu...