Le droit à l’eau et à un assainissement de qualité a été reconnu en 2010 comme «un droit fondamental essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme» par l’ONU.
Il est pourtant loin d’être respecté. Et ce sont les plus vulnérables qui en payent le plus le prix. «Vivre sans utiliser de toilettes, de douche, d’évier, c’est le sort des trois, quatre mille ménages belges dont le compteur d’eau a été fermé», lirez-vous dans notre dossier consacré à la vulnérabilité hydrique. Oui, on coupe l’eau en Belgique. Une pratique qui devrait toutefois prendre fin d’ici à 2022.
L’eau manque aux plus vulnérables. Mais elle représente aussi une menace. Le risque d’inondations va augmenter dans les années à venir avec le changement climatique – et avec lui les inégalités environnementales –, car les catastrophes naturelles frappent durement les personnes les plus précaires, moins bien logées, moins bien informées sur les façons de s’en prémunir.
Où iront les 280 millions de «réfugiés climatiques» contraints de se déplacer d’ici à 2050 à cause de la hausse du niveau des mers? Si certains gagneront les étages des tours, il y a fort à parier qu’une majorité de naufragés devront survivre dans des eaux saumâtres. Ou fuir. Mais l’eau – frontière liquide très rigide – devient aussi le cimetière d’une partie de ceux qui ont essayé de la franchir.
Être à sec ou boire la tass...
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Le droit à l’eau et à un assainissement de qualité a été reconnu en 2010 comme «un droit fondamental essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme» par l’ONU.
Il est pourtant loin d’être respecté. Et ce sont les plus vulnérables qui en payent le plus le prix. «Vivre sans utiliser de toilettes, de douche, d’évier, c’est le sort des trois, quatre mille ménages belges dont le compteur d’eau a été fermé», lirez-vous dans notre dossier consacré à la vulnérabilité hydrique. Oui, on coupe l’eau en Belgique. Une pratique qui devrait toutefois prendre fin d’ici à 2022.
L’eau manque aux plus vulnérables. Mais elle représente aussi une menace. Le risque d’inondations va augmenter dans les années à venir avec le changement climatique – et avec lui les inégalités environnementales –, car les catastrophes naturelles frappent durement les personnes les plus précaires, moins bien logées, moins bien informées sur les façons de s’en prémunir.
Où iront les 280 millions de «réfugiés climatiques» contraints de se déplacer d’ici à 2050 à cause de la hausse du niveau des mers? Si certains gagneront les étages des tours, il y a fort à parier qu’une majorité de naufragés devront survivre dans des eaux saumâtres. Ou fuir. Mais l’eau – frontière liquide très rigide – devient aussi le cimetière d’une partie de ceux qui ont essayé de la franchir.
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