Vendredi 17 septembre, 8 h 30, avenue de Levis Mirepoix à Jette. Sur le trottoir, les enfants sont conduits par leurs parents dans l’école qui avoisine la Résidence Archambeau. C’est dans cette maison de repos, qui accueille une soixantaine de personnes, que le rendez-vous est fixé. Ce matin, l’ambiance y est calme. Mais entre ces murs, on se souvient avec douleur de la première vague de la pandémie. Ici le virus a sévi, mais aujourd’hui est un autre jour. Victoria Sheveljova débarque: «Je suis l’assistante dentaire de Dentalmobilis.» Rodica Ifrim, soignante de l’institution et référente en santé bucco-dentaire, l’emmène à l’étage. Derrière une porte, un petit local transformé en cabinet de dentiste: le fauteuil emblématique, des armoires, des outils, un appareil pour réaliser des radios… «Mon collègue-logisticien a apporté le matériel hier soir», explique Victoria en triant les ustensiles stérilisés.
De la chambre au cabinet
Qui aime aller chez le dentiste? Pas grand monde. Mais pour certains, se faire soigner les dents relève presque de l’impossible. C’est le cas, par exemple, des personnes âgées en maison de retraite ou des personnes lourdement handicapées vivant en institution. Pour éviter aux résidents de se déplacer, Dentalmobilis réalise depuis 2017 de la prévention et des consultations bucco-dentaires directement sur les lieux. «Soit on installe le matériel comme aujour...
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Vendredi 17 septembre, 8 h 30, avenue de Levis Mirepoix à Jette. Sur le trottoir, les enfants sont conduits par leurs parents dans l’école qui avoisine la Résidence Archambeau. C’est dans cette maison de repos, qui accueille une soixantaine de personnes, que le rendez-vous est fixé. Ce matin, l’ambiance y est calme. Mais entre ces murs, on se souvient avec douleur de la première vague de la pandémie. Ici le virus a sévi, mais aujourd’hui est un autre jour. Victoria Sheveljova débarque: «Je suis l’assistante dentaire de Dentalmobilis.» Rodica Ifrim, soignante de l’institution et référente en santé bucco-dentaire, l’emmène à l’étage. Derrière une porte, un petit local transformé en cabinet de dentiste: le fauteuil emblématique, des armoires, des outils, un appareil pour réaliser des radios… «Mon collègue-logisticien a apporté le matériel hier soir», explique Victoria en triant les ustensiles stérilisés.
De la chambre au cabinet
Qui aime aller chez le dentiste? Pas grand monde. Mais pour certains, se faire soigner les dents relève presque de l’impossible. C’est le cas, par exemple, des personnes âgées en maison de retraite ou des personnes lourdement handicapées vivant en institution. Pour éviter aux résidents de se déplacer, Dentalmobilis réalise depuis 2017 de la prévention et des consultations bucco-dentaires directement sur les lieux. «Soit on installe le matériel comme aujour...