Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale
Michel Loriaux

On les appelle les mamans solos, les mères isolées, ou encore les cheffes de famille, nom qu’a choisi le photographe belge Michel Loriaux pour sa nouvelle série photographique. Après avoir passé du temps auprès des femmes agricultrices, des sans-abri de Charleroi ou des adolescents autistes de la Porte ouverte, il pose à nouveau son regard tendre sur un univers rude : les femmes seules ayant la charge de leurs enfants. On estime
à 19 % le nombre de familles monoparentales. À Bruxelles, ces familles représenteraient un ménage sur trois, en Wallonie, cela concerne une famille sur quatre. Il n’existe pas de définition statistique de la monoparentalité, la plupart des données se basent sur le domicile officiel des parents et de leurs enfants, ce qui ne permet pas de distinguer précisément les familles monoparentales à 100 % ou celles où la garde est partagée. Quelque 80 % des parents isolés sont des femmes. Difficultés à trouver un emploi, un logement, isolement, précarité… Les obstacles sont nombreux pour les mères qui élèvent seules leurs enfants. Le risque de pauvreté pour une famille monoparentale est proche des 40 %, selon La Ligue des familles.

 

Photographe : Michel Loriaux

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