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Assistants sociaux : détecteurs de radicaux?

Lutter contre le radicalisme. Tandis que les uns prônent la création de cours de citoyenneté obligatoires à l’école, les autres insistent sur la «normalisation de la présence des citoyens musulmans » dans notre société. Les derniers – nos hommes et femmes politiques – élaborent çà et là leurs divers «plans d’action pour la prévention du radicalisme». Au sein de ces plans, on retrouve notamment cette idée, bien dans l’air du temps, du travailleur social, qui muterait en une espèce de «détecteur» des signes de radicalisation. Une proposition qui ne va pas sans poser question.

Faut-il chercher des signes de radicalisme partout? © Shutterstock

Lutter contre le radicalisme. Ce leitmotiv se fait entendre à tous les étages, de plus en plus pressant, de plus en plus incessant. Le monde politique, la société civile et notamment des représentants belges de la communauté musulmane s’expriment haut et fort sur le sujet. Tandis que les uns prônent la création de cours de citoyenneté obligatoires à l’école, les autres insistent sur la «normalisation de la présence des citoyens musulmans» dans notre société. Les derniers – nos hommes et femmes politiques – élaborent çà et là leurs divers «plans d’action pour la prévention du radicalisme». Au sein de ces plans, on retrouve notamment cette idée, bien dans l’air du temps, du travailleur social qui muterait en une espèce de «détecteur» des signes de radicalisation. Une proposition qui ne va pas sans poser question, notamment celle du secret professionnel. La récupération du travail social à des fins sécuritaires n’est pas quelque chose de nouveau. Mais les derniers événements pourraient opérer une légitimation de ce phénomène.

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