Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Social Décalé

Yin yin Covid

En temps de corona, tout ne se passe pas toujours comme prévu…

© Flickrcc Hauke Musicaloris

Il y a de longues années, nous nous retrouvions régulièrement avec quelques amis dans un restaurant vietnamien situé à Bruxelles. À force de nous voir, Phuc, le patron, nous avait pris en sympathie. Aussi, quand l’heure de la fermeture sonnait, il nous laissait tranquilles dans notre coin. Il baissait les volets et préparait son établissement à recevoir ses amis, qui venaient taper la carte tous les soirs. Nous pouvions alors le voir sortir de derrière son comptoir une énorme vasque remplie d’alcool de riz. Phuc transvasait ensuite le breuvage dans de petits verres que nous nous empressions de vider tout en fixant la vasque. À l’intérieur, confits par l’alcool, se trouvaient deux petits cobras de couleurs différentes, entremêlés dans une étreinte alcoolisée. Déjà à moitié beurré, Phuc hurlait «C’est le yin et le yang», avant d’aller claquer sa recette de la soirée à la table de ses amis.
Le yin (noir) et le yang (blanc) représentent respectivement l’obscurité et la fraîcheur, la luminosité et la chaleur, etc. Wikipédia nous apprend qu’ils sont «des étiquettes pour qualifier les composantes différentes d’une dualité, qui sont à la fois opposées et complémentaires». Ils sont aussi très pratiques puisqu’on peut les sortir en toutes occasions pour faire un peu de philosophie bon marché. Dès lors, pourquoi ne pas les appliquer au Covid-19 étant donné qu'aujourd’hui tout s’y rapporte...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

En savoir plus

Il y a de longues années, nous nous retrouvions régulièrement avec quelques amis dans un restaurant vietnamien situé à Bruxelles. À force de nous voir, Phuc, le patron, nous avait pris en sympathie. Aussi, quand l’heure de la fermeture sonnait, il nous laissait tranquilles dans notre coin. Il baissait les volets et préparait son établissement à recevoir ses amis, qui venaient taper la carte tous les soirs. Nous pouvions alors le voir sortir de derrière son comptoir une énorme vasque remplie d’alcool de riz. Phuc transvasait ensuite le breuvage dans de petits verres que nous nous empressions de vider tout en fixant la vasque. À l’intérieur, confits par l’alcool, se trouvaient deux petits cobras de couleurs différentes, entremêlés dans une étreinte alcoolisée. Déjà à moitié beurré, Phuc hurlait «C’est le yin et le yang», avant d’aller claquer sa recette de la soirée à la table de ses amis.
Le yin (noir) et le yang (blanc) représentent respectivement l’obscurité et la fraîcheur, la luminosité et la chaleur, etc. Wikipédia nous apprend qu’ils sont «des étiquettes pour qualifier les composantes différentes d’une dualité, qui sont à la fois opposées et complémentaires». Ils sont aussi très pratiques puisqu’on peut les sortir en toutes occasions pour faire un peu de philosophie bon marché. Dès lors, pourquoi ne pas les appliquer au Covid-19 étant donné qu'aujourd’hui tout s’y rapporte...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Julien Winkel

Julien Winkel

Journaliste

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)