Face aux défis démographiques et financiers, la Belgique ne cesse de réformer son système de pension, mais les réformes racontent bien plus qu’une histoire de chiffres. Kevin Hartmann, chercheur associé à la KU Leuven, et Quentin Detienne, professeur de droit de la sécurité sociale à l’Université de Liège, soulignent la montée de la contributivité, la fragilisation de la solidarité et l’aggravation des inégalités, appelant à penser des alternatives plus justes.

Tous les travailleurs n’arrivent pas dans le même état de santé à la retraite ni avec la même espérance de vie. À ne pas prendre en compte ces différences, les réformes du système de pension prolongent et renforcent les inégalités vécues pendant la vie active.

Le bénévolat présente de multiples avantages, comme la participation citoyenne ou la cohésion sociale, et ce à tous les âges. Parmi les volontaires qui s’engagent pour la société, les pensionnés sont nombreux à s’investir. Quels sont les enjeux, les forces et les faiblesses d’un système qui tient notamment grâce aux retraités? Décryptage.

À chaque législature, l’épineux dossier de la réforme des pensions revient telle une épreuve olympique. Un fil rouge, parfois marqué de grèves, de manifestations, un rendez-vous souvent manqué, côté politique, avec dans les analyses des uns et des autres cette question en toile de fond: comment faire face au bouleversement de la pyramide des âges sans mettre à mal les finances de la collectivité?

En Belgique, plusieurs dizaines de milliers de retraités travaillent. Que ce soit pour compenser une pension trop faible ou par souci de rester actifs. Alter Échos a rencontré quelques-uns des ces irréductibles qui, après 65 ans, continuent de se lever pour faire leurs heures…