Plusieurs sociétés collaborent désormais avec des agences immobilières sociales dans de vastes ensembles. Une nouvelle donne qui change considérablement le métier de ces agences.
Tout est parti d’une déclaration dans la presse, et pas de n’importe qui. En décembre 2017, Serge Kubla, dans un vaste entretien à L’Écho, évoquait sa reconversion comme consultant pour promouvoir l’investissement privé dans le secteur du logement public. Dans l’interview, le libéral, inculpé pour corruption, résumait son rôle comme tel: «Capter l’épargne privée pour financer le logement public.» Plus loin, il ajoutait conseiller le courtier Wilink (assurances, placements, immobilier, etc.), «qui monte un fonds pour financer la construction et la location de logements à des autorités publiques pour répondre à la demande d’habitations, principalement des personnes à revenus modestes». Et ce dernier de préciser: «Je ne participe pas au fonds, je fais de la prospection en Wallonie auprès de partenaires publics potentiels (communes, villes, CPAS, etc.) qui auraient des besoins ou des opportunités. Il y a plusieurs situations possibles.»
Intrigué par ces déclarations, Alter Échos a voulu en savoir plus sur cette mission de consultance et surtout sur ce financement privé de logements publics. Après avoir sondé le terrain, force a été de constater que personne n’avait eu de contact ces derniers mois avec S...
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Plusieurs sociétés collaborent désormais avec des agences immobilières sociales dans de vastes ensembles. Une nouvelle donne qui change considérablement le métier de ces agences.
Tout est parti d’une déclaration dans la presse, et pas de n’importe qui. En décembre 2017, Serge Kubla, dans un vaste entretien à L’Écho, évoquait sa reconversion comme consultant pour promouvoir l’investissement privé dans le secteur du logement public. Dans l’interview, le libéral, inculpé pour corruption, résumait son rôle comme tel: «Capter l’épargne privée pour financer le logement public.» Plus loin, il ajoutait conseiller le courtier Wilink (assurances, placements, immobilier, etc.), «qui monte un fonds pour financer la construction et la location de logements à des autorités publiques pour répondre à la demande d’habitations, principalement des personnes à revenus modestes». Et ce dernier de préciser: «Je ne participe pas au fonds, je fais de la prospection en Wallonie auprès de partenaires publics potentiels (communes, villes, CPAS, etc.) qui auraient des besoins ou des opportunités. Il y a plusieurs situations possibles.»
Intrigué par ces déclarations, Alter Échos a voulu en savoir plus sur cette mission de consultance et surtout sur ce financement privé de logements publics. Après avoir sondé le terrain, force a été de constater que personne n’avait eu de contact ces derniers mois avec S...