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Regard critique · Justice sociale

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Prévenir la pauvreté au féminin

Les Femmes prévoyantes socialistes reviennent sur une série de mesures pour endiguer la précarisation des mères célibataires

Les familles monoparentales sont souvent les premières victimes de la pauvreté. Les Femmes prévoyantes socialistes1 reviennent sur une série de mesures pour endiguer la précarisation des mères seules
A chaque fois que Françoise Claude, la secrétaire générale des Femmes prévoyantes socialistes, croise un article sur la pauvreté des mères célibataires, sa lecture lui laisse un goût amer. « Les médias ont toujours l'air de s’étonner. Pourtant nulle surprise n’est justifiée si on additionne deux phénomènes massivement répandus et connus de tous : d’une part les femmes sont discriminées sur le marché de l’emploi, et, d’autre part, elles sont considérées comme principales responsables de l’éducation des enfants », nous explique-t-elle. Dans le dernier numéro de Femmes plurielles2, elle prend la plume et plaide pour un changement profond des mentalités. Pour un monde où les hommes ne se verraient plus regarder de travers par leur patron quand ils demandent un congé parental, où les femmes ne seraient pas reléguées aux emplois à temps partiel et où il n'y aurait plus de liste d'attente interminable pour obtenir une place en crèche.
Au-delà du discours, Françoise Claude pointe une série de petits changements concrets à mettre en œuvre, de la politique fiscale à la manière dont les allocations sociales sont calculées. « Il faut traquer toutes ces petites anomalies et injustices. C’est t...

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A chaque fois que Françoise Claude, la secrétaire générale des Femmes prévoyantes socialistes, croise un article sur la pauvreté des mères célibataires, sa lecture lui laisse un goût amer. « Les médias ont toujours l'air de s’étonner. Pourtant nulle surprise n’est justifiée si on additionne deux phénomènes massivement répandus et connus de tous : d’une part les femmes sont discriminées sur le marché de l’emploi, et, d’autre part, elles sont considérées comme principales responsables de l’éducation des enfants », nous explique-t-elle. Dans le dernier numéro de Femmes plurielles2, elle prend la plume et plaide pour un changement profond des mentalités. Pour un monde où les hommes ne se verraient plus regarder de travers par leur patron quand ils demandent un congé parental, où les femmes ne seraient pas reléguées aux emplois à temps partiel et où il n'y aurait plus de liste d'attente interminable pour obtenir une place en crèche.
Au-delà du discours, Françoise Claude pointe une série de petits changements concrets à mettre en œuvre, de la politique fiscale à la manière dont les allocations sociales sont calculées. « Il faut traquer toutes ces petites anomalies et injustices. C’est t...

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Sandrine Warsztacki

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