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Regard critique · Justice sociale

Sous la présidence espagnole, l’Union européenne devra réussir sa transition vers l’euro sans heurts ni difficultés et donner une impulsion notable aux matièresimportantes qui restent à résoudre pour le processus de l’élargissement. Comme le souligne le président du gouvernement espagnol José Maria Aznar, les Espagnolsprennent le flambeau pour conduire l’Europe à un moment symbolique particulièrement important de son histoire, celui du passage opérationnel à la monnaie unique dans uncontexte économique peu reluisant1. Et cette arrivée de l’euro doit servir de point de départ et d’aiguillon pour atteindre les objectifs fixés pour 2010.
Cinq domaines prioritaires
“urant sa présidence, l’Espagne souhaite réaliser des progrès significatifs pour créer plus d’Europe à partir des domaines prioritaires suivants :
> les interconnexions et l’ouverture des réseaux européens de transports
> l’interconnexion et l’ouverture des marchés de l’énergie
> des marchés financiers pleinement intégrés
> des marchés du travail flexibles et facilitant la mobilité entre les pays
> le développement de systèmes d’enseignement qui préparent les jeunes Européens à une Europe plus intégrée et plus dynamique
Adapter le processus de Luxembourg
«Nous devons faciliter la mobilité des travailleurs dans toute l’Europe, en offrant des solutions pratiques qui conduisent à la mise en place d’un marché du travail le plusintégré possible et dans lequel une coopération plus étroite entre les services nationaux de l’emploi sera indispensable»2.
L’Espagne a clairement l’ambition de contribuer à insuffler l’esprit de Lisbonne au processus de Luxembourg qui sera évalué durant la présidence danoise fin 2002.Convaincu que l’emploi reste le meilleur moyen d’intégration sociale pour les citoyens européens, le gouvernement espagnol entend mettre davantage l’accent sur les obstacles structurelsà la création d’emploi, sur les régimes fiscaux, les systèmes de protection sociale et sur les institutions du marché du travail.
Une éducation solide de dimension européenne
ülle passe par l’apprentissage des langues, la mobilité entre les différents systèmes d’enseignement et la formation permanente. L’Espagne espère en ce sens laprésentation d’un programme de travail détaillé par la Commission européenne. Il devrait fixer pour 2010 les objectifs relatifs aux systèmes d’éducation etde formation. Ce programme sera examiné par le Conseil européen lors du sommet de mars 2002 à Barcelone.
1 Le site Web de la présidence espagnole est accessible à l’adresse suivante : http://www.ue2002.es
2 Extrait du discours de M. Aznar lors de l’ouverture du séminaire d’économie de l’IESE à Barcelone, le 27 novembre 2001, p. 4.

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