On pourrait croire à un constat du Syndicat national des propriétaires (SNP), mais il n'en est rien. En Région de Bruxelles-Capitale, des acteurs du social constatent aussiles difficultés financières de certains bailleurs. Ce que révèle aussi, en partie, une étude de l'ULB publiée en 2006.
Selon Béatrice Laloux, directrice du SNP1, la pénurie des logements locatifs privés s'explique par le découragement des bailleurs privés. Ces derniersvendent leurs biens, entre autres, parce que la législation est de plus en plus contraignante, les taxes de plus en plus élevées, mais aussi à cause de« l'augmentation importante du nombre de "sinistres locatifs" (arriérés de paiement de loyers et/ou dégâts locatifs) irrécupérables que lesbailleurs ont à subir et qui peuvent avoir des conséquences désastreuses allant jusqu'à la perte de leurs immeubles. »En 2005, l'Inter-CASG (Centres d'action sociale globale) bruxellois2 enregistrait déjà des demandes de petits bailleurs privés : « Certains rencontrent desdifficultés pour continuer à payer leur emprunt à la suite d'une perte d'emploi ou d'une séparation mais aussi lorsqu'...
Pauvres bailleurs
On pourrait croire à un constat du Syndicat national des propriétaires (SNP), mais il n’en est rien. En Région de Bruxelles-Capitale, des acteurs du social constatent aussiles difficultés financières de certains bailleurs. Ce que révèle aussi, en partie, une étude de l’ULB publiée en 2006.
Baudouin Massart
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
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