Le décret inclusion concerne aussi les entreprises de travail adapté (ETA). Pour lesquelles certaines choses vont changer. Avec de l’argent en plus ?
Quand on parle de l’emploi des personnes handicapées, les entreprises de travail adapté reviennent invariablement sur la table. Et pour cause : à Bruxelles, les 13 ETA présentes sur le territoire représentent près 1 450 emplois pour personnes handicapées. Dans ce cadre, certaines des dispositions prises par le nouveau décret Cocof relatif à l’inclusion de la personne handicapée sont importantes. Car elles concernent justement les ETA. Et introduisent des éléments nouveaux. Ainsi, le décret prévoit que les ETA puissent éventuellement mettre en place en leur sein un dispositif d’accueil professionnel. Son objectif : amener la personne handicapée à avoir les compétences requises pour accéder ensuite à une occupation professionnelle dans le cadre d’un contrat de travail. Concrètement, ces cellules pourraient accueillir les personnes handicapées sous contrat d’adaptation professionnelle (CAP voir encadré). « Il s’agit de quelque chose qui existe déjà à l’heure actuelle, financé par le Fonds social européen, explique Kaliopi Lolos, coordinatrice de la Febrap (Fédération bruxelloise des entreprises de travail adapté). Il existe 20 places au maximum pour les CAP pour toutes les ETA. Mais ce n’est pas dans le décret du 4 mars 1999 relatif...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
Aller plus loin
Le décret inclusion concerne aussi les entreprises de travail adapté (ETA). Pour lesquelles certaines choses vont changer. Avec de l’argent en plus ?
Quand on parle de l’emploi des personnes handicapées, les entreprises de travail adapté reviennent invariablement sur la table. Et pour cause : à Bruxelles, les 13 ETA présentes sur le territoire représentent près 1 450 emplois pour personnes handicapées. Dans ce cadre, certaines des dispositions prises par le nouveau décret Cocof relatif à l’inclusion de la personne handicapée sont importantes. Car elles concernent justement les ETA. Et introduisent des éléments nouveaux. Ainsi, le décret prévoit que les ETA puissent éventuellement mettre en place en leur sein un dispositif d’accueil professionnel. Son objectif : amener la personne handicapée à avoir les compétences requises pour accéder ensuite à une occupation professionnelle dans le cadre d’un contrat de travail. Concrètement, ces cellules pourraient accueillir les personnes handicapées sous contrat d’adaptation professionnelle (CAP voir encadré). « Il s’agit de quelque chose qui existe déjà à l’heure actuelle, financé par le Fonds social européen, explique Kaliopi Lolos, coordinatrice de la Febrap (Fédération bruxelloise des entreprises de travail adapté). Il existe 20 places au maximum pour les CAP pour toutes les ETA. Mais ce n’est pas dans le décret du 4 mars 1999 relatif...