Le droit au logement opposable deviendra-t-il une réalité en Belgique ? La question était au coeur d'un colloque organisé ce 25 janvier par le Service de lutte contre la pauvreté, l'Université Saint-Louis et l'Université d'Anvers1. Une journée où l'Ecosse et la France étaient à l'honneur pour parler de leurs expériences réciproques.
« En 2012, 150 personnes par mois dorment dans la rue, soit 14 % de moins qu'en 2011. Il y a des solutions d'hébergement pour tous. Grâce au relogement durable, moins de personnes reviennent dans les services sociaux (...) On se concentre maintenant sur la prévention du sans-abrisme pour éviter que les gens ne se retrouvent à la rue. » Tels sont quelques-unes des avancées pointées par Robert Albridge, secrétaire général du Scottish Council for Single Homeless2, concernant l'action de l'Ecosse en matière de lutte contre le sans-abrisme et de relogement des sans-abris depuis 2003. Pour que ce système fonctionne, il insiste sur la nécessité d'impliquer tout le monde, de répondre aux besoins des sans-abri (ex. : santé...) pour éviter qu'ils ne retombent à la rue, et par conséquent ne pas se limiter uniquement aux situations de crise et d'urgence.
Tom Mullen, professeur à l'Université de Glasgow, explique les raisons du succès écossais par l'introduction d'un droit explicite dans la législation, le fait qu'une politique nationale a donné la direction, qu...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
Le droit au logement opposable deviendra-t-il une réalité en Belgique ? La question était au coeur d'un colloque organisé ce 25 janvier par le Service de lutte contre la pauvreté, l'Université Saint-Louis et l'Université d'Anvers1. Une journée où l'Ecosse et la France étaient à l'honneur pour parler de leurs expériences réciproques.
« En 2012, 150 personnes par mois dorment dans la rue, soit 14 % de moins qu'en 2011. Il y a des solutions d'hébergement pour tous. Grâce au relogement durable, moins de personnes reviennent dans les services sociaux (...) On se concentre maintenant sur la prévention du sans-abrisme pour éviter que les gens ne se retrouvent à la rue. » Tels sont quelques-unes des avancées pointées par Robert Albridge, secrétaire général du Scottish Council for Single Homeless2, concernant l'action de l'Ecosse en matière de lutte contre le sans-abrisme et de relogement des sans-abris depuis 2003. Pour que ce système fonctionne, il insiste sur la nécessité d'impliquer tout le monde, de répondre aux besoins des sans-abri (ex. : santé...) pour éviter qu'ils ne retombent à la rue, et par conséquent ne pas se limiter uniquement aux situations de crise et d'urgence.
Tom Mullen, professeur à l'Université de Glasgow, explique les raisons du succès écossais par l'introduction d'un droit explicite dans la législation, le fait qu'une politique nationale a donné la direction, qu...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
Aller plus loin
Le droit au logement opposable deviendra-t-il une réalité en Belgique ? La question était au coeur d'un colloque organisé ce 25 janvier par le Service de lutte contre la pauvreté, l'Université Saint-Louis et l'Université d'Anvers1. Une journée où l'Ecosse et la France étaient à l'honneur pour parler de leurs expériences réciproques.
« En 2012, 150 personnes par mois dorment dans la rue, soit 14 % de moins qu'en 2011. Il y a des solutions d'hébergement pour tous. Grâce au relogement durable, moins de personnes reviennent dans les services sociaux (...) On se concentre maintenant sur la prévention du sans-abrisme pour éviter que les gens ne se retrouvent à la rue. » Tels sont quelques-unes des avancées pointées par Robert Albridge, secrétaire général du Scottish Council for Single Homeless2, concernant l'action de l'Ecosse en matière de lutte contre le sans-abrisme et de relogement des sans-abris depuis 2003. Pour que ce système fonctionne, il insiste sur la nécessité d'impliquer tout le monde, de répondre aux besoins des sans-abri (ex. : santé...) pour éviter qu'ils ne retombent à la rue, et par conséquent ne pas se limiter uniquement aux situations de crise et d'urgence.
Tom Mullen, professeur à l'Université de Glasgow, explique les raisons du succès écossais par l'introduction d'un droit explicite dans la législation, le fait qu'une politique nationale a donné la direction, qu...