Jeudi 10 juin 2021, 9 h 30, dans la rue des Vétérinaires à Anderlecht: une longue file de personnes se dessine jusqu’au coin de la rue Bara. Les gens patientent depuis des heures déjà devant la porte de Douche Flux. Ce matin, ce lieu d’accueil de jour n’offre pas à ses bénéficiaires ses services habituels (douche, lessive, permanence…), mais se transforme en centre de vaccination temporaire puisque, aujourd’hui, c’est ici que Mobivax a installé son matériel.
Les centres de vaccination n’étant accessibles que sous certaines conditions, depuis la mi-mai, chaque jour, une équipe mixte composée de médecins, d’infirmières, de médiateurs culturels, de pharmaciens et d’une coordinatrice se déplace pour vacciner les personnes vivant dans une grande précarité. «L’idée, c’est d’aller vers ces publics dans les endroits où on peut les trouver», explique Muriel Gonçalves, attachée de presse pour Médecins du Monde.
Si l’objectif est bel et bien d’aller rencontrer les publics cibles dans des endroits stratégiques, aujourd’hui, la surprise est totale: parmi les personnes qui attendent devant l’entrée, une grande majorité de Latinos, manifestement des travailleurs sans carte de séjour. «Ce n’est pas notre public habituel. Normalement, ce sont des sans-abri, des sans-chez-soi», explique Benjamin Brooke, codirecteur de Douche Flux.
«Nous avons un mandat de quatre mois pour vacciner une population...
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Jeudi 10 juin 2021, 9 h 30, dans la rue des Vétérinaires à Anderlecht: une longue file de personnes se dessine jusqu’au coin de la rue Bara. Les gens patientent depuis des heures déjà devant la porte de Douche Flux. Ce matin, ce lieu d’accueil de jour n’offre pas à ses bénéficiaires ses services habituels (douche, lessive, permanence…), mais se transforme en centre de vaccination temporaire puisque, aujourd’hui, c’est ici que Mobivax a installé son matériel.
Les centres de vaccination n’étant accessibles que sous certaines conditions, depuis la mi-mai, chaque jour, une équipe mixte composée de médecins, d’infirmières, de médiateurs culturels, de pharmaciens et d’une coordinatrice se déplace pour vacciner les personnes vivant dans une grande précarité. «L’idée, c’est d’aller vers ces publics dans les endroits où on peut les trouver», explique Muriel Gonçalves, attachée de presse pour Médecins du Monde.
Si l’objectif est bel et bien d’aller rencontrer les publics cibles dans des endroits stratégiques, aujourd’hui, la surprise est totale: parmi les personnes qui attendent devant l’entrée, une grande majorité de Latinos, manifestement des travailleurs sans carte de séjour. «Ce n’est pas notre public habituel. Normalement, ce sont des sans-abri, des sans-chez-soi», explique Benjamin Brooke, codirecteur de Douche Flux.
«Nous avons un mandat de quatre mois pour vacciner une population...