Évoqué lors du festival BruXitizen, l'art de rue est en pleine mutation. Le vendredi 25 octobre, s'ouvrait l'exposition Be.Graffiti, en hommage au graffiti et à la culture hip-hop en Belgique. Une vingtaine d'artistes de différents univers sont présents à la White and Art Gallery, œuvres à l'appui. Hier exclusivement art de rue, aujourd'hui en galerie : quel regard les graffeurs portent-ils sur cet art en pleine mutation ? Comment perçoivent-ils l'évolution de l'art de rue et son appropriation par la jeunesse ? Interviews sur le vif de quatre artistes confirmés.
Aien : « Ma motivation première était le vandalisme »
Aien est l'un des premiers arrivés au vernissage. Nous le retrouvons près de son œuvre, accompagné de quelques amis. Il accepte notre interview et il semble ravi de s'exprimer sur son art qui, selon lui, « n'intéresse que peu de journalistes ». Comme la plupart des autres graffeurs de l'expo, Aien a commencé dans la rue. Mais avec l’âge et les ennuis, sa pratique a évolué et il s'est assagi. Pourtant, trente ans après l’apparition de la première génération de graffeurs et la naissance de la culture hip-hop en Belgique, revendication et vandalisme semblent toujours indissociables du graff, nous explique Aien. Lorsqu'il commence à taguer, c'est le sentiment de désobéissance qui le fait vibrer. À peine âgé de 14 ans, c'était, pour lui, un moyen de se procurer sa dose q...
Culture
BruXitizen : Regards de graffeurs sur l'art de rue
Le vendredi 25 octobre, s’est ouvert l’exposition Be.Graffiti, en hommage au graffiti et à la culture hip-hop en Belgique. Interviews sur le vif de quatre artistes confirmés.
Alter Échos
15-11-2013
Alter Échos n° 369

Alter Échos
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web.
Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus,
notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité,
et pour répondre à notre mission d'éducation permanente.
Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous !
Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)
Sur le même sujet
Les plus consultés
- Toits partagés pour mamans isolées
- Drogues dans le métro bruxellois: quelles voies pour s’en sortir?
- Mobilité urbaine: douche froide
pour la Cité ardente - IA: un nom de code au masculin?
- Les algorithmes, avatars de la lutte contre la fraude sociale
- Quand gronde la colère, place à la convergence des luttes ?
- L’IA va-t-elle prendre notre place?