Dans sa nouvelle mouture, l’Objectif 2 des fonds structurels européens sera notamment axé sur les zones urbaines. C’est dans cette perspective qu’un Comité de pilotage s’estconstitué depuis l’automne 1998. Composé de membres de différents cabinets ministériels bruxellois, il a examiné les nouveaux documents réglementaireseuropéens, déterminé une zone éligible (le Pentagone bruxellois et des parties limitrophes des communes situées sur ses bords sud et est, d’Anderlecht àSchaerbeek, soit un peu moins de 100.000 habitants), établi des priorités autour de trois axes – emploi-formation, développement économique et cadre urbain -,réparti les quelques centaines de millions auxquels la Région pourra prétendre, obtenu l’accord des six bourgmestres concernés ainsi que du Gouvernement régional etsélectionné un bureau d’études chargé de faire une évaluation «ex ante» du projet.
Un problème a dû être surmonté : les moyens des fonds structurels doivent compléter des moyens nationaux mais sans s’y substituer. Plutôt que de fairecofinancer les outils de développement urbain que la Région a déjà lancés (nous a expliqué une personne en charge du dossier), il est nécessaire d’endéfinir de nouveaux. Le programme Urban, actuellement opérationnel dans plusieurs communes, est à cet égard vu comme un test par la Commission, même si les dossierssont formellement séparés.
Des précisions sont difficiles à donner et devraient d’ailleurs être laissées au conditionnel tant que l’ensemble des réglementations relatives aux fonds structurelspour la période 2000-2006 ne sont pas publiées.
Et il restera de toute façon une inconnue majeure avant que le dossier bouclé soit déposé auprès de la Commission européenne : l’enveloppe Objectif 2réservée à chaque pays est limitée en comparaison des besoins tels qu’estimables à travers les nouveaux critères socioéconomiquesd’éligibilité. Toutes les zones qui constituent un dossier en ce moment – pour ce qui n’est que des villes, on pense en particulier, sous réserve de confirmation, àLiège, Charleroi, Gand et Anvers – ne seront pas retenues. Il faudra passer par une négociation entre exécutifs régionaux. 1
1 On peut pour le moment s’en référer à une réponse du ministre-président Picqué à une interpellation au Conseil régional : voir Compte-renduanalytique de la séance plénière du 7 mai, CRA (1998-1999) – N°18.
Archives
« Objectif 2 : préparatifs bruxellois pour 2000-2006 »
Alter Échos
07-06-1999
Alter Échos n° 54
Alter Échos
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web.
Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus,
notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité,
et pour répondre à notre mission d'éducation permanente.
Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous !
Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)
Sur le même sujet
-
Photomaton
« Ne nous servons pas d’un cas particulier pour clouer au pilori les institutions et les classes défavorisées »
-
Edito
CPAS, ton univers impitoyable
-
Environnement/territoire
Code-Rouge: désobéir pour engager le débat
-
L'image
Retrouver la «vie normale»