Il y aurait environ 66 000 autistes de tous types en Belgique. Mais le syndrome implique et touche bien plus de personnes. Coup de projecteur sur la face immergée de l'iceberg.
En 2004, l'autisme s'est vu octroyer la mention de handicap spécifique en Belgique francophone. Syndrome à part entière, cette reconnaissance a permis de faire un pas endirection d'une prise en charge plus adaptée.
Jusqu'alors, on considérait l'autisme comme une maladie mentale. « On l'envisageait comme une maladie à soigner au niveau psychiatrique », se remémorent Flavio etCinzia Tolfo1, parents d'un enfant autiste depuis 26 ans et fondateurs de l'association Inforautisme2. « On est passé d'un accompagnement caritatif et decharité dans la gestion d'un problème social à une revendication de droits dans le respect de la dignité », se réjouissent-ils de concert, précisantque « l'autiste a besoin d'être éduqué, pas soigné. »
L'éducation, un droit
« Selon la législation, l'enseignement spécialisé offre un cadre, des formations et une méthodologie adaptés », signale Flavio Tolfo. Le principe estlouable mais, « dans sa réalisation concrète, de nombreux parents &eacut...
Les autistes et leur famille à la recherche de solutions
Il y aurait environ 66 000 autistes de tous types en Belgique. Mais le syndrome implique et touche bien plus de personnes. Coup de projecteur sur la face immergée de l’iceberg.
Valentine Van Vyve
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Sur le même sujet
Les plus consultés
- La semaine de 32 heures: le bonheur du temps retrouvé
- Emploi et discrimination: le handicap en tête
- Dans les placards du gouvernement, les astreintes
- En Bosnie, quel horizon pour la génération d’après-guerre?
- Dents fragilisées cherchent dentistes conventionnés
- Loi quotas: où sont les failles?
- Des espèces en voie de disparition