L’agriculture suscite des vocations alors qu’elle ne cesse de détruire des emplois. À Anderlecht, le projet BoerenBruxselPaysans a l’ambition de produire une alimentation locale, saine et durable pour tous les Bruxellois.
Article publié dans Alter Échos n°424-425, 13 juin 2016.
C’est un petit écrin vert, qui fait respirer Anderlecht. Là-bas, aux confins de la capitale, l’urbanisation paraît une lointaine insulte. Les rares maisons sont d’anciennes fermes. Les vaches broutent, paisiblement, au milieu d’une prairie fauchée. Et pourtant, entre l’extension de l’hôpital Érasme, les ambitions du parc économique régional et la perspective d’un nouveau quartier résidentiel, les vallées du Neerpede et du Vogelzang font de la résistance. Ces espaces verts, situés à l’ouest et au sud-ouest d’Anderlecht, sont les dernières reliques d’un paysage typique du Pajottenland. Deux lopins de terres rurales qui, fragilement rattachés à Bruxelles, narguent les buildings voisins.
«Certains promoteurs lorgnent plusieurs de ces terrains. Il était donc urgent d’aborder la question de la pérennisation de cette zone via un statut particulier», explique Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), échevin de l’Urbanisme d’Anderlecht. Depuis des années, l’homme en a fait un de ses principaux chevaux de bataille. En 1995, 25 hectares du Vogelzang ont été classés, dont 13 qui ont été agréés comme réserve naturelle. Depuis p...
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L’agriculture suscite des vocations alors qu’elle ne cesse de détruire des emplois. À Anderlecht, le projet BoerenBruxselPaysans a l’ambition de produire une alimentation locale, saine et durable pour tous les Bruxellois.
Article publié dans Alter Échos n°424-425, 13 juin 2016.
C’est un petit écrin vert, qui fait respirer Anderlecht. Là-bas, aux confins de la capitale, l’urbanisation paraît une lointaine insulte. Les rares maisons sont d’anciennes fermes. Les vaches broutent, paisiblement, au milieu d’une prairie fauchée. Et pourtant, entre l’extension de l’hôpital Érasme, les ambitions du parc économique régional et la perspective d’un nouveau quartier résidentiel, les vallées du Neerpede et du Vogelzang font de la résistance. Ces espaces verts, situés à l’ouest et au sud-ouest d’Anderlecht, sont les dernières reliques d’un paysage typique du Pajottenland. Deux lopins de terres rurales qui, fragilement rattachés à Bruxelles, narguent les buildings voisins.
«Certains promoteurs lorgnent plusieurs de ces terrains. Il était donc urgent d’aborder la question de la pérennisation de cette zone via un statut particulier», explique Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), échevin de l’Urbanisme d’Anderlecht. Depuis des années, l’homme en a fait un de ses principaux chevaux de bataille. En 1995, 25 hectares du Vogelzang ont été classés, dont 13 qui ont été agréés comme réserve naturelle. Depuis p...
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Article publié dans Alter Échos n°424-425, 13 juin 2016.
C’est un petit écrin vert, qui fait respirer Anderlecht. Là-bas, aux confins de la capitale, l’urbanisation paraît une lointaine insulte. Les rares maisons sont d’anciennes fermes. Les vaches broutent, paisiblement, au milieu d’une prairie fauchée. Et pourtant, entre l’extension de l’hôpital Érasme, les ambitions du parc économique régional et la perspective d’un nouveau quartier résidentiel, les vallées du Neerpede et du Vogelzang font de la résistance. Ces espaces verts, situés à l’ouest et au sud-ouest d’Anderlecht, sont les dernières reliques d’un paysage typique du Pajottenland. Deux lopins de terres rurales qui, fragilement rattachés à Bruxelles, narguent les buildings voisins.
«Certains promoteurs lorgnent plusieurs de ces terrains. Il était donc urgent d’aborder la question de la pérennisation de cette zone via un statut particulier», explique Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), échevin de l’Urbanisme d’Anderlecht. Depuis des années, l’homme en a fait un de ses principaux chevaux de bataille. En 1995, 25 hectares du Vogelzang ont été classés, dont 13 qui ont été agréés comme réserve naturelle. Depuis p...