No man’s lands : les nouveaux territoires de la non-mixité

Le travail, ce n’est pas seulement la santé. Dans «Mourir de son travail aujourd’hui» (Éditions de l’Atelier, 2022), la sociologue et historienne française Anne Marchand, chercheuse associée au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains, a enquêté sur les cancers professionnels, première cause de décès par le travail en Europe.

La jeune maman reste une figure très valorisée dans nos sociétés. Il en va autrement des très jeunes mères, encore adolescentes, souvent précaires, sans compagnon ni autonomie financière. Pour elles, avoir un enfant apparaît pourtant comme une promesse de valorisation, quand les autres perspectives d’avenir viennent à manquer.

La «théorie du contact» suppose qu’un contact interpersonnel avec une personne d’un groupe perçu comme différent réduit les préjugés vis-à-vis de l’ensemble du groupe. À travers la mise en place de «duos» entre personnes primo-arrivantes et locales, Interra, une jeune association liégeoise, met la théorie en pratique. Ici, le «migrant» n’est plus une figure abstraite: c’est Alexandra, Razek, Rahaf, Patricia… Grâce à son incubateur inclusif, Interra permet parallèlement à ces personnes de créer leur propre activité et de reprendre confiance en elles. Une initiative unique en Wallonie.

La «théorie du contact» suppose qu’un contact interpersonnel avec une personne d’un groupe perçu comme différent réduit les préjugés vis-à-vis de l’ensemble du groupe. À travers la mise en place de «duos» entre personnes primo-arrivantes et locales, Interra, une jeune association liégeoise, met la théorie en pratique. Ici, le «migrant» n’est plus une figure abstraite: c’est Alexandra, Razek, Rahaf, Patricia… Grâce à son incubateur inclusif, Interra permet parallèlement à ces personnes de créer leur propre activité et de reprendre confiance en elles. Une initiative unique en Wallonie.

La jeune maman reste une figure très valorisée dans nos sociétés. Il en va autrement des très jeunes mères, encore adolescentes, souvent précaires, sans compagnon ni autonomie financière. Pour elles, avoir un enfant apparaît pourtant comme une promesse de valorisation, quand les autres perspectives d’avenir viennent à manquer.

Plus de séances, un meilleur remboursement, un renforcement de l’offre: la santé mentale deviendrait-elle une priorité pour les pouvoirs publics? Sous couvert d’une plus grande accessibilité, certains acteurs s’alarment d’une vision toujours plus managériale des soins psychologiques. 

Les belles heures de l’antoinisme sont loin. Pourtant, ce culte guérisseur né en région liégeoise au début du XXe siècle, dans le bassin ouvrier de Jemeppe-sur-Meuse, continue de drainer dans ses temples quelques adeptes en quête de simplicité, loin des ors et des dogmes.

Ce sont les «enfants oubliés de la psychiatrie». Eux qui ne sont pas malades mais vivent avec un parent souffrant de dépression sévère, d’un trouble bipolaire ou de schizophrénie. À la maison, c’est souvent le qui-vive, l’attente du pire, la peur au ventre. À l’extérieur, on cache tout, on ne dit rien. Depuis 2019, l’asbl Étincelle a créé un espace d’échange dédié à ces jeunes. Pour soulager le présent et préparer l’avenir: une vie pleinement vécue malgré les durs auspices.

Ce sont les «enfants oubliés de la psychiatrie». Eux qui ne sont pas malades mais vivent avec un parent souffrant de dépression sévère, d’un trouble bipolaire ou de schizophrénie. À la maison, c’est souvent le qui-vive, l’attente du pire, la peur au ventre. À l’extérieur, on cache tout, on ne dit rien. Depuis 2019, l’asbl Étincelle a créé un espace d’échange dédié à ces jeunes. Pour soulager le présent et préparer l’avenir: une vie pleinement vécue malgré les durs auspices.