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Regard critique · Justice sociale

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Rendre l’Internet accessible aux non-voyants

L’accessibilité à Internet pour tous, dans la perspective du développement économique par les nouvelles technologies de la communication (TIC), est unenécessité. Elle est également primordiale, si l’on souhaite éliminer les foyers d’inégalité entre les individus. Le Contrat d’avenir pourla Wallonie actualisé (CAWA) en a fait une de ses vingt priorités1.

Couveuses wallonnes de petites entreprises : premiers succès engrangés

De demandeur d’emploi à indépendant : le chemin est désormais sécurisé grâce aux couveuses de petites entreprises. Importée de France, laformule a été dupliquée à titre expérimental en Wallonie : Job’In à Liège, le Sace pour Système d’accompagnement à lacréation d’entreprises dans la communauté urbaine de Charleroi et depuis peu Créa Job à Huy-Waremme. Elle devrait ensuite être coulée en décretd’ici à la fin de la législature. Tel est en tout cas le souhait de la ministre wallonne de l’Emploi, Marie Arena.

Préfinancement des aides FSE : sonnette d’alarme tirée à Bruxelles et solutions annoncées en Wallonie

On a beaucoup parlé préfinancement des aides du Fonds social européen dans les fédérations associatives de l’insertion socioprofessionnelle depuisdébut mars. En effet, alors que les « petits porteurs » wallons se voient annoncer des avancées décisives, la Febisp pique une colère.

Plan pluriannuel pour les campings : tables rondes et revendications

Les 11, 12 et 14 mars, Liège, Namur et Charleroi ont accueilli trois tables rondes d’information et de concertation sur la problématique des résidents permanents dansles équipements touristiques, organisées par l’APIC (Action pilote intégrée campings). La Région wallonne y a présenté son plan d’actionpluriannuel sur l’habitat permanent aux partenaires potentiels et aux opérateurs concernés (communes, CPAS, gérants de campings et de parcs résidentiels, associatif,etc.), afin de recueillir d’entendre leurs commentaires. Tout le monde semble adhérer aux principes du plan. Mais quid de la mise en pratique ? Les pouvoirs locaux s’interrogent,entre autres, sur les moyens humains et financiers dont ils disposeront, ainsi que sur le temps qui leur sera accordé. L’associatif déplore l’intention politique deconsulter en final (les personnes) les résidents permanents. Enfin, si certains parcs résidentiels et domaines pourront être reconvertis en zone d’habitat, ce ne sera pas lecas des campings. La question du relogement est donc au centre du débat. Les logements sociaux manquent, l’action des AIS est ardue… Alors, où reloger les résidents?

Actions citoyennes contre les centres fermés et sensibilisation autour des politiques d’immigration

Février, un mois chargé en manifestations. Deux types d’actions ont ainsi été engagées dans le long terme. D’une part des actions citoyennesorganisées et coordonnées contre les centres fermés et les expulsions ; d’autre part, des lieux ou événements mettant en avant la face cachée desmigrations : la situation des sans-papiers dans nos villes. Parcours de combattants, parcours de citoyens.

Quel accès à l’emploi et à la formation pour les Africains de Bruxelles ?

Les 14 et 15 mars était organisé un colloque sur « L’emploi des travailleurs subsahariens dans la Région de Bruxelles-Capitale ». L’initiativeétait prise par le ministre de l’Emploi Éric Tomas1 et par le Réseau européen des villes pour l’économie sociale, la Febisp et l’asblElykia espoir.

Projet pilote wallon de jobcoaching : bilan d’étape

Depuis décembre 2001, six expériences de jobcoaching sont menées par des opérateurs d’insertion wallons. Le 28 février à Gosselies, ces six projetspilotes, désormais soutenus à 100 % par la Région wallonne1 jusqu’à fin 2003, présentaient les résultats atteints.

Bébé Bus Basse-Sambre… une halte-garderie mobile

Le Groupe d’animation de la Basse-Sambre, le GABS1, service régional indépendant d’éducation permanente et organisme d’insertionsocioprofessionnelle, a inauguré, ce lundi 17 mars, la première halte-garderie itinérante pour les enfants de 0 à 3 ans en Communauté française, et àvrai dire, en Belgique. Les activités de Bébé Bus démarreront le 24 mars prochain. Le concept existe dans le nord de la France, sur le plateau Picard, et y fait un tabac.Une expérience pilote qui mobilise les communes de Jemeppe-sur-Sambre, Sambreville et Sombreffe et vivifie une sous-région marquée par un chômage important et endéficit d’offres de formation, surtout pour les femmes. Des communes qui s’impliquent par la mise à disposition de locaux inoccupés aménagés pouraccueillir quinze enfants au maximum, et agréés par l’ONE, un apport financier au prorata de la participation financière des parents, la présence des échevinsde la petite enfance au sein du Comité d’accompagnement qui suit de près le projet. Des communes qui pourront défendre le projet de manière conjointe auprèsdes pouvoirs publics afin de le pérenniser, fin octobre 2003, espère Claudio Pescarollo, directeur du GABS. Un projet qui aura nécessité pour son lancement un budget de161 131 euros (6 500 000 FB) et produit, au total, la création de six emplois, à durée déterminée pour le moment (deux puéricultrices, deuxéducatrices, une animatrice à mi-temps, et une coordinatrice à mi-temps). Le projet Bébé Bus est porté par le Fonds expérimental « Services deproximité » géré par la Fondation Roi Baudouin (FRB). Une première enveloppe de 49 578 d’euros (2 000 000 FB) a permis de faire une étude defaisabilité et d’engager deux personnes. Une enquête menée auprès de deux cent cinquante personnes a permis de répondre par l’affirmative à laquestion : « L’idée d’une halte d’accueil itinérante vous semble-t-elle intéressante ? »

Quelles seront les entreprises agréées pour prester dans le cadre du titre-services ?

La réponse à cette question exigeait un accord de coopération entre les trois régions et la Communauté germanophone. Après nombre d’effets d’annonce etretournements d’accords politiques – sans compter un avis peu favorable du Conseil d’État –, un texte a finalement été signé le 20 décembre. Les textesd’approbation de ce (second) accord ne doivent pas passer au Parlement : le premier accord a habilité les exécutifs à le signer, nous dit-on chez les ministres de l’emploiconcernés. Il constitue donc un socle commun pour définir les entreprises agréées par les quatre autorités signataires.

Rapport sur l’avancement de la Belgique dans la concrétisation de la stratégie de Lisbonne

Le 27 février, le gouvernement de la Communauté française a approuvé, à l’initiative du ministre-président Hervé Hasquin1, ledocument « Stratégie de Lisbonne. Rapport d’avancement de la Belgique – 2003 – volet Réalisations ». Ce document reprend des décisions prises enBelgique par le fédéral ou les entités fédérées afin de concrétiser la stratégie adoptée à Lisbonne en 2000 par l’ensemble despays européens pour que notre continent voie émerger « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Lors du Conseileuropéen de Bruxelles des 21 et 22 mars, il est en effet prévu de faire le point annuel sur l’état d’avancement des États. Le document concerne différents domaines,de l’économie à la mobilité durable, en passant par l’enseignement.

Albert Carton (CNE) sur le plan Tandem : un accélérateur de changement pour les institutions

Le plan Tandem constitue une première pour l’organisation des fins de carrière dans le non-marchand. Pour rappel, finalisé en février par le ministre ThierryDetienne et les partenaires sociaux du secteur de l’hébergement, il consiste en une réduction du temps de travail des professionnels âgés, couplée à unmécanisme financier qui ne fait diminuer leurs revenus nets que de 15 %, et à une obligation d’embauche compensatoire (cfr notre dernier numéro pour les détails surle fonctionnement du dispositif).

Les groupes d’entraide d’étudiants dans les écoles sociales et pédagogiques à Charleroi

Dans le cadre d’un récent colloque qui présentait les groupes d’entraide en Région wallonne – ces groupes qui rassemblent des citoyens vivant les mêmesdifficultés –, Isabelle Abras, maître assistante dans la section « assistants sociaux » à la Haute école provinciale de l’Université du travail,accompagnée de quelques étudiants, a expliqué la dynamique du projet PAIRS (Projet-Aide-Intégration-Réseau-Soutien). Ce projet est expérimenté depuisdix ans dans quatre écoles de travail social (l’IPSMA1 à Charleroi, l’Université du Québec à Montréal, et l’Université de Montréalainsi que dans le département des Sciences de l’éducation de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscaminque).