Après le fédéral et la Cocof, la Fédération Wallonie-Bruxelles se met au gender budgeting ou «budgétisation sensible au genre». Un concept essentiel à l’égalité hommes-femmes qui peine encore à se traduire concrètement.
La budgétisation sensible au genre (BSG), ou gender budgeting – c’est plus hype –, désigne selon le Conseil de l’Europe, «l’évaluation des budgets existants avec une perspective de genre à tous les niveaux du processus budgétaire, ainsi qu’une restructuration des revenus et des dépenses dans le but de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes». En d’autres mots, il s’agit d’un outil pour prendre conscience que les politiques – et les budgets – ne sont pas neutres et qu’ils peuvent donc avoir un impact différencié sur les hommes et les femmes, ces dernières étant plus discriminées quand le budget ne tient pas compte de leur réalité socioéconomique. L’exemple le plus souvent donné est celui du sport. Une ville qui décide d’allouer la majeure partie de son budget à la construction d’infrastructures de foot – sport pratiqué presque exclusivement par des garçons – passe à côté d’une budgétisation sensible au genre et discrimine les femmes. Autre exemple: dans le domaine de l’éclairage public, un budget sensible au genre veillera à allouer une partie de l’argent à l’éclairage de ruelles sombres ou de parcs pour assurer la sécurité des femmes dans l’espace pu...
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Après le fédéral et la Cocof, la Fédération Wallonie-Bruxelles se met au gender budgeting ou «budgétisation sensible au genre». Un concept essentiel à l’égalité hommes-femmes qui peine encore à se traduire concrètement.
La budgétisation sensible au genre (BSG), ou gender budgeting – c’est plus hype –, désigne selon le Conseil de l’Europe, «l’évaluation des budgets existants avec une perspective de genre à tous les niveaux du processus budgétaire, ainsi qu’une restructuration des revenus et des dépenses dans le but de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes». En d’autres mots, il s’agit d’un outil pour prendre conscience que les politiques – et les budgets – ne sont pas neutres et qu’ils peuvent donc avoir un impact différencié sur les hommes et les femmes, ces dernières étant plus discriminées quand le budget ne tient pas compte de leur réalité socioéconomique. L’exemple le plus souvent donné est celui du sport. Une ville qui décide d’allouer la majeure partie de son budget à la construction d’infrastructures de foot – sport pratiqué presque exclusivement par des garçons – passe à côté d’une budgétisation sensible au genre et discrimine les femmes. Autre exemple: dans le domaine de l’éclairage public, un budget sensible au genre veillera à allouer une partie de l’argent à l’éclairage de ruelles sombres ou de parcs pour assurer la sécurité des femmes dans l’espace pu...
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La budgétisation sensible au genre (BSG), ou gender budgeting – c’est plus hype –, désigne selon le Conseil de l’Europe, «l’évaluation des budgets existants avec une perspective de genre à tous les niveaux du processus budgétaire, ainsi qu’une restructuration des revenus et des dépenses dans le but de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes». En d’autres mots, il s’agit d’un outil pour prendre conscience que les politiques – et les budgets – ne sont pas neutres et qu’ils peuvent donc avoir un impact différencié sur les hommes et les femmes, ces dernières étant plus discriminées quand le budget ne tient pas compte de leur réalité socioéconomique. L’exemple le plus souvent donné est celui du sport. Une ville qui décide d’allouer la majeure partie de son budget à la construction d’infrastructures de foot – sport pratiqué presque exclusivement par des garçons – passe à côté d’une budgétisation sensible au genre et discrimine les femmes. Autre exemple: dans le domaine de l’éclairage public, un budget sensible au genre veillera à allouer une partie de l’argent à l’éclairage de ruelles sombres ou de parcs pour assurer la sécurité des femmes dans l’espace pu...