Des villageois reprennent l'épicerie locale alors qu'elle allait fermer. Du projet citoyen au projet économiquement soutenable, il y un pas qui n'est pas encore vraiment franchi. Undéfi exemplatif.
Le village s’appelle Meix-devant-Virton. Et de fait. Meix est devant Virton, à huit kilomètres. Dans la cité gaumaise se concentrent les supermarchés, lesréseaux de grande distribution qui alimentent toute la population de la région. Conséquence directe, à Meix-devant-Virton comme dans les autres villages, les commerces sefont rares. Une pharmacie, une boulangerie, deux boucheries, une friterie, entre autres. Le village s’en sort encore bien. La librairie a fermé boutique à la suite d'uncambriolage. Elle était située juste à côté de l’épicerie « Epicentre1 », toujours bien présente. Pourtant, ils’en fallut de peu pour que ce commerce ferme à son tour.
En 2007, la gérante Denise, 67 ans, décide de mettre la clé sous le paillasson, faute de repreneur. Le CAGL2 connaît malheureusement les dégâtsde pareilles disparitions. Cette association d'éducation permanente anime alors un groupe de travail « Femmes et précarité »...
Epicentre à Meix-devant-Virton, un commerce de détail qui compte
Des villageois reprennent l’épicerie locale alors qu’elle allait fermer. Leur projet tiendra-t-il dans la durée ?
Olivier Bailly
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
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