Le ministre régional du Logement Willy Taminiaux 1 est venu conclure la journée du 23 octobre en annonçant, dans un discours remis au goût du jour, plusieursnouveautés.
> Le vote définitif ce 22 octobre par le Parlement wallon du nouveau Code du Logement (qui sera effectif dans trois mois), entérine et donne un statut décrétal – et nonplus de simple arrêté gouvernemental – aux sept missions consultatives des Comités Consultatifs de Locataires et Propriétaires et à leur pouvoir d’approuver larépartition des charges qui leur sont imputées.
> La prochaine mise en place dans le secteur du logement social d’un nouveau contrat de bail qui, même s’il y déroge grandement, «doit tenir compte des obligations du Code Civilet des réglementations déjà en vigueur «. Ce projet est actuellement soumis à l’avis du service juridique de la Société Régionale Wallonne duLogement et le ministre promettait d’inviter les CCLP et les sociétés de logement à faire part de leur point de vue avant la décision finale.
> La future reconnaissance des associations de promotion du logement.
> Les résultats encourageants d’une enquête réalisée par Marketing Unit sur la perception des cités sociales par leurs habitants et par la populationextérieure (étude sur les résultats de laquelle nous reviendrons ultérieurement) ainsi que les chiffres de représentativité actuelle des CCLP : 50 % dessociétés en sont pourvues, cela représente plus ou moins 80 % des logements. Aux dires du ministre, «le pari n’est pas gagné, il y a encore des sceptiques dans lesecteur».
Du côté des CCLP
> On a appris indirectement (après réception du discours officiel) que leur demande de se voir fixer officiellement une huitième mission, sociale, était jugéeinutile par le ministre «parce qu’elle est déjà inscrite dans les missions actuelles» et que les responsabilités et les engagements devraient plutôt êtredéfinis précisément à l’échelon local par des accords entre sociétés et CCLP.
> On se félicite de cette «première étape», dont on espère qu’après avoir prôné un nouvel esprit entre les CCLP et lessociétés agréées et avoir intégré les bienfaits de la présence d’animateurs extérieurs à la problématique conflictuelle, elle seconcrétisera comme promis par des partenariats repris dans des conventions-cadres signées.
> Les CCLP espèrent qu’avec ces partenariats seront traitées, entre autres, les questions de la gestion des parties communes entre logements et voiries, de l’information deslocataires et des CCLP (voir ci-dessus) et, à plus long terme, la demande d’élaboration de critères sociaux et culturels spécifiques pour chaque cité ou chantierdans l’attribution des logements ou les animations. Il est en effet vital de tenir compte des particularités de cités sociales qui ont vu leur population fortement évoluer(permanence, vieillissement, mixité culturelle) au point qu’il faut les repenser de façon globale (insertion urbaine) et adaptée.
1 Cabinet : rue des Brigades d’Irlande 4 à 5100 Jambes, tél. : 081/32 34 11, fax : 081/32 34 79.
Archives
« »Convivialité et logement social » : nouvelles du ministre, échos des CCLP »
Alter Échos
09-11-1998
Alter Échos n° 40
Alter Échos
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