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Regard critique · Justice sociale

Social

Violences institutionnelles contre les femmes : de quoi parle-t-on ?

L’utilisation des termes de «violences institutionnelles contre les femmes dans l’accompagnement social» a chipoté l’équipe de rédaction en fabriquant ce dossier. Nous ouvrons donc ces pages, une fois n’est pas coutume, par un prologue sémantique.

© Philippe Debongnie

Les «violences contre les femmes» sont définies dans la Convention d’Istanbul1 comme «toutes les formes de violence fondée sur le sexe qui causent ou sont susceptibles de causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, ou des pertes économiques, y compris la menace de telles violences, la contrainte ou la privatisation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée».
Les institutions renvoient dans ce dossier aux «institutions associatives et publiques, subventionnées ou non, qui mettent en œuvre des missions répondant aux besoins sociosanitaires de la population», selon la définition proposée par le Smes dans «Violences dans les institutions d’aide et de soins»2. Institutions, lit-on aussi, «qui ne sont pas à entendre uniquement comme des lieux fermés, mais bien comme les entités qui mettent en relation les différents protagonistes, en ce compris dans l’espace public».
La double peine

«Les institutions du social assistanciel assurent tout d’abord une fonction de protection de ceux qui sont reconnus ou désignés comme étant en dehors des normes de la ‘vie bonne ordinaire’, parce qu’ils n’en ont pas les ressources ou parce qu’ils sont exposés à des atteintes ou à des risques pour leur intégrité. Sans leur intervention, les personnes seraient exposées à des conditions encore plus éprouvantes. Mais il peut ar...

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Les «violences contre les femmes» sont définies dans la Convention d’Istanbul1 comme «toutes les formes de violence fondée sur le sexe qui causent ou sont susceptibles de causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, ou des pertes économiques, y compris la menace de telles violences, la contrainte ou la privatisation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée».
Les institutions renvoient dans ce dossier aux «institutions associatives et publiques, subventionnées ou non, qui mettent en œuvre des missions répondant aux besoins sociosanitaires de la population», selon la définition proposée par le Smes dans «Violences dans les institutions d’aide et de soins»2. Institutions, lit-on aussi, «qui ne sont pas à entendre uniquement comme des lieux fermés, mais bien comme les entités qui mettent en relation les différents protagonistes, en ce compris dans l’espace public».
La double peine

«Les institutions du social assistanciel assurent tout d’abord une fonction de protection de ceux qui sont reconnus ou désignés comme étant en dehors des normes de la ‘vie bonne ordinaire’, parce qu’ils n’en ont pas les ressources ou parce qu’ils sont exposés à des atteintes ou à des risques pour leur intégrité. Sans leur intervention, les personnes seraient exposées à des conditions encore plus éprouvantes. Mais il peut ar...

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