Le 29 septembre, la ministre de l’Emploi et du Travail a annoncé le recul du 1er octobre 1999 au 1er janvier 2000 de l’entrée en vigueur de la loi du 7 avril 1999 sur le«Contrat ALE».
Visiblement, cette entrée en vigueur n’avait pas été préparée par Miet Smet. Une circulaire d’information a donc été envoyée, portant nombre deprécisions en réponse aux responsables et administrateurs d’Agences locales pour l’emploi. D’ici deux mois, des formations spécifiques auront été données auxagents ALE.
La circulaire explique donc que les prestataires ALE seront des travailleurs à temps partiel. Leurs prestations étant effectuées à titre accessoire, ils restent pleinementchômeurs.
Les champs des responsabilités pénale et civile de l’employeur (conseil d’administration de l’ALE) et du prestataire sont précisés.
L’ONEm assure tous les prestataires ALE contre les accidents de travail.
En matière de bien-être et de santé des travailleurs, les prestataires ALE employés chez des particuliers échappent au régime commun, parcequ’assimilés aux domestiques et gens de maison.
Les réglementations classiques en matière de durée du travail sont d’application, avec une dérogation quant à la durée minimale du temps de travail (ellepeut être inférieure à trois heures-semaine en ALE).
Y compris en cas de faute grave du prestataire, l’ALE doit toujours donner un préavis de sept jours, notifié par écrit et motivé, pour rompre le contrat. Il prend cours lelendemain de sa notification. Le préavis est presté ou non. La remise d’un C4 par l’ALE n’est pas obligatoire.
Le travail en ALE est exclu du champ de la sécurité sociale. Donc, pas de cotisations ONSS pour les ALE, pas d’améliorations de la couverture sociale pour les prestataires dufait de leur travail.
Les ALE entrent dans le régime commun de participation des travailleurs. L’entrée en vigueur trop tardive du «contrat ALE» les exclut cependant des élections sociales2000.
A noter, Onkelinx parle de ce contrat ALE comme d’un «contrat de travail adapté à leurs spécificités».
1 Cabinet : rue Belliard 51-53 à 1040 Bruxelles, tél. : 02/233 51 11, fax : 02/230 10 67.
Archives
"Précisions et entrée en vigueur retardée pour le "Contrat ALE""
Alter Échos
04-10-1999
Alter Échos n° 60

Alter Échos
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web.
Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus,
notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité,
et pour répondre à notre mission d'éducation permanente.
Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous !
Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)
Sur le même sujet
-
Débats radio / vidéo
Podcast – S’engager comme bénévole, une affaire de privilégiés?
-
Emploi/formation
Travailler peut faire perdre de l’argent
-
Focales
Inégalités jusqu’à la mort
-
Economie
Les femmes comptent dans l’économie sociale. Mais celle-ci en tient-elle compte ?
Les plus consultés
- Migrations: l’usure par ricochet des citoyens solidaires
- Stérilisations et contraception forcées: ces armes pour contrôler le corps des femmes handicapées
- Numérisation des services essentiels, une lutte politique
- «La reconnaissance économique du travail domestique est restée un trou noir dans le débat politique»
- Un engagement très artistique
- «Ils nous ont vendus avec le magasin»
- Quand le monde du travail colonise le monde militant