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Regard critique · Justice sociale

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"Ouverture de la première maison de l'emploi à Waremme"

10-06-2002 Alter Échos n° 122

Ce vendredi 31 mai avait lieu à Waremme l’inauguration de la première maison de l’emploi reconnue par le gouvernement wallon.1 La ministre de l’Emploi et de laFormation Marie Arena, Jacques Chabot, bourgmestre de Waremme, et Jean-Pierre Mean, administrateur général du Forem, étaient présents. Un nombre importantd’habitants de la commune s’étaient également déplacés. Pourquoi un tel intérêt face à l’ouverture d’une maison del’emploi?
Les raisons sont multiples. Il aura fallu trois ans avant que la première maison voie le jour. Trois ans d’attente. Selon toute apparence, cette maison génère del’espoir autour d’elle. Pour beaucoup, sans être une solution, elle est un moyen de pouvoir accéder à des services qui leur étaient refusés. En effet,cette maison met à disposition la logistique nécessaire à une recherche d’emploi : fax, Internet, téléphone. Elle veut permettre à des personnes sansmoyen de locomotion (donc dans l’impossibilité de pouvoir se rendre dans la ville la plus proche) d’avoir un point d’ancrage, de proximité.
Première ?
Waremme est la première commune à avoir sa maison de l’emploi. Mais en 2002, vingt autres maisons ouvriront encore leurs portes, y compris les projets pilotes, « qui, expliqueFrançoise Viatour, conseillère de la ministre Arena, sont en train de se mettre en conformité avec les décisions du gouvernement de l’an dernier, et avec les nouveauxmodes de collaboration avec le Forem. Waremme est donc la première maison de l’emploi au sens de la première qui démarre en suivant la formule définitive, sans passer parune phase expérimentale. »
L’objectif final est d’atteindre une centaine de maisons pour l’année 2004. Ainsi, tout le territoire wallon sera couvert. L’objectif est de rationaliser et decoordonner d’une manière plus efficace les services d’aide à l’emploi existants dans une logique de guichet unique accessible à tout le monde, sans aucuncritère de sélection.
Nombre de communes se sont montrées enthousiastes à l’égard de ce projet car comme le précise le bourgmestre de Waremme, il est essentiel de mettre sur pied une politiquesociale à dimension locale car celle-ci fait trop souvent défaut en Wallonie. En somme, faire en sorte que les habitants ne se sentent pas isolés et lésésd’habiter loin d’une grande ville. La proximité est le maître mot. Il conclut en réaffirmant que l’intégration sociale et professionnelle constitue undroit indissociable du contrat qui lie une société à ses sujets; non tant pour faire de ceux-ci des ressources humaines disponibles pour les marchés, que pour leurpermettre d’être des citoyens libres ayant accès à une certaine qualité de vie. Les utilisateurs potentiels peuvent se servir de la logistique mise à leurdisposition sans devoir appartenir à la commune.
Ces maisons vont bénéficier d’une très forte médiatisation. La ministre Arena a voulu montrer une image jeune et sympathique. Nouveau logo, spots radio, insertionspublicitaires dans la presse quotidienne, affiches, rien n’a été oublié.
Durant le mois de juin, deux autres maisons de l’emploi vont s’ouvrir en Wallonie : l’une le 4 juin à Fléron, l’autre le 11 juin à Ath.
1 Dominique Pequet, coordinatrice du projet maisons de l’emploi, Forem, bd Tirou 104 à 6000 Charleroi, tél. : 071 20 64 66, fax : 071 23 87 12, e-mail :dominique.pequet@forem.be.

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