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Regard critique · Justice sociale

Sur les 12 contrats de noyaux commerciaux prévus en Région bruxelloise, 4 ont été attribués à Bruxelles-Ville. Marceline Van Baerlem, Echevine del’animation commerciale 1, nous a exposé l’état d’avancement de ceux-ci.
«Chaque noyau a un agent de développement commercial (ADC), payé par la Région; un agent contractuel subventionné (ACS), engagé par la Ville et payé,en partie, par l’ORBEm; ainsi que quatre agents de prévention et sécurité (APS) recrutés par l’Agence locale pour l’emploi (ALE) de Bruxelles. Chacun de ces noyaux estgéré par une asbl. Etant donné que la commune finance le développement de l’asbl, elle est majoritaire au sein de chaque conseil d’administration (CA), où l’onretrouve aussi des représentants des commerçants et de la police. L’Echevin des classes moyennes ou du commerce en assure la présidence. L’ADC n’est pas membre du CA, ni del’assemblée générale, il est invité à titre consultatif. Il est néanmoins envisageable qu’il y soit intégré par la suite.
Actuellement, les ADC sont en mission de reconnaissance dans les quartiers, ils y prospectent, rencontrent les différents intervenants (commerçants, etc). Ils sont ensuiteinvités à présenter leur budget, à faire part de leurs projets à leur asbl respective. Ultérieurement, ils contribueront à l’animation commerciale duquartier et à l’animation en général. Leur rôle consiste aussi à jouer l’élément modérateur sur le terrain. Dans ces différentestâches, chacun d’entre eux est assisté par un ACS.
Quant aux APS, il s’agit donc de chômeurs de plus de deux ans. Ils presteront 53 heures par mois. Il faudra bien entendu répartir ces heures par quartiers, en fonction des jours depointe des commerces – mercredi après-midi, week-end. Ils devront veiller à la convivialité entre commerçants, intervenir préventivement mais ils n’ont pas àfaire la police du quartier. En ce moment, l’ALE a fini les sélections. Il faut encore adapter les candidats retenus à chaque quartier, car il faut qu’ils le connaissent, etvérifier les conditions d’embauche.
Enfin, les asbl doivent encore trouver à se loger, parce qu’elles ont besoin d’infrastructures. Initialement, il était prévu que les associations de commerçantstrouveraient des locaux. Etant donné que cela n’a pas été fait, la Ville a dû intervenir. Certains noyaux devraient néanmoins être bientôthébergés soit dans des locaux du CPAS, soit dans des endroits privés».
1 Hôtel de Ville – Grand Place 1 à 1000 Bruxelles, tél. : 02/279 48 10, fax : 02/279 48 21.

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