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Regard critique · Justice sociale

Ce 28 octobre, Charles Picqué, ministre-président de la Région bruxelloise, a présenté à la presse l’«Evolution du cadre de vie des Bruxellois1990-1997» qui s’inscrit dans le Plan régional de développement (PRD)1.
Le ministre-président a rappelé le contexte général régional : préoccupante en termes d’évolution sociale (stagnation du revenu moyen, renforcement dela ségrégation sociale) mais favorable sur le plan démographique (renversement de la tendance avec 5.000 nouveaux habitants en deux ans). Quant au cadre de vie, il sembles’améliorer au niveau de l’environnement (nuisances, ressources, patrimoine vert), de l’embellissement de la ville (patrimoine, espaces publics et verts) et du logement. C’est ce dernier pointqui retient notre attention.
Dans ce secteur, «la majorité des indicateurs sont positifs» déclare Charles Picqué. Il existe 498.000 logements, dont plus de la moitié sont en bon outrès bon état. Diverses observations peuvent être faites à ce sujet.
> Le confort varie suivant la taille du logement (les petits logements offrent peu de confort), des communes concernées (confort moindre au centre), de l’âge du bâti (usure), del’occupation par les propriétaires ou par des locataires (ces derniers sont les moins bien lotis).
n «La dynamique de la rénovation est supérieure à l’objectif affiché par le PRD»: alors qu’était prévue une moyenne de 5.200, 6.200 logementssont rénovés chaque année. Il reste toutefois un noyau dur de 34.000 logements (6%) qui n’évolue guère et «une situation plus défavorable pour leslocataires».
> La production de logements est, dans l’ensemble, positive par rapport à celle prévue par le PRD : 2.000 logements l’an construits au lieu des 2.250 annoncés; 700 conversionsde bureaux, etc. en logements pour 200; 509 chancres urbains transformés en logements chaque année pour une prévision de 470; la division de logements en concerne 500 par an aulieu de 530.
> Augmentation du parc à vocation sociale dont «l’accès au logement est largement tributaire de l’effort public pour les catégories à faibles revenus».
> Une intervention prioritaire existe au niveau «de l’espace de développement renforcé du logement qui délimite les quartiers anciens où s’observent les indicesde dégradation les plus fréquents».
> Les loyers restent stables depuis 1992, «bien que les logements de petites tailles et de faible confort voient leur loyer continuer à croître à l’inverse de ceux deconfort supérieur».
1 Cabinet du ministre-président Charles Picqué, rue Ducale 9 à 1000 Bruxelles, tél. : 02/506 32 11, fax : 02/514 40 22.

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