Une poignée de tuteurs vient de créer « A&A » pour Aide & Assistance aux Mena et à leurs tuteurs. Son objectif : leur permettre de se sentir moins seulsface aux difficultés d’une profession complexe et souvent ingrate.
« Être tuteur d’un mineur étranger non accompagné (Mena) relève du parcours d’obstacles. Et dans cette tâche, on travaille seul, avec sesdifficultés et ses doutes. En s’associant, on peut échanger les expériences et les savoirs, confronter les points de vue à l’expertise des faits, éviterde tomber dans les mêmes pièges que d'autres et s’entraider dans notre tâche qui est de trouver des solutions durables pour nos pupilles », explique Claude Fonteyne,tuteur et fondateur de cette association de fait qui regroupe déjà une quinzaine de personnes1.
A&A fonctionne sans subsides, par la seule bonne volonté de ses membres. L’objectif est de créer une dynamique entre les tuteurs, de leur faire connaître toutes lesinformations utiles du secteur de la défense et la protection des étrangers, mais aussi, et ce n’est pas le moindre de ses atouts, d'apporter un soutien moral aux «confrères ». « Si on veut trav...
Archives
Les tuteurs de Mena créent leur association
Une poignée de tuteurs vient de créer « A&A » pour Aide & Assistance aux Mena et à leurs tuteurs. Son objectif : leur permettre de se sentir moins seulsface aux difficultés d’une profession complexe et souvent ingrate.

aurore_dhaeyer
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Sur le même sujet
-
Enquête
Primo-arrivants: vers des parcours d’accueil et d’intégration toujours plus exigeants ?
-
Edito
Accueil à géométrie variable
-
Petite enfance / Jeunesse
«Déracinée»: un récit sur les enfants de passage
-
Panpan Culture
Lectures : la rédaction vous conseille…
Les plus consultés
- Le cycliste urbain, ce privilégié
- La Wallonie à vélo, un tour d’errance
- Dans le milieu gay, les violences sexuelles sortent du placard
- Quand les femmes trinquent
- Se retrouver entre jeunes dépendants
- Famille monoparentale : «un certain ‘traditionalisme’, lié à une forte inégalité de genre»
- CPAS : une réforme pour changer de logiciel