Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Archives

« Les centres PMS redéfinissent missions et méthodes de travail »

31-08-1998 Alter Échos n° 35

L’appellation des centres psycho-médico-sociaux est connue de tous. Mais quelles sont leurs missions, leurs actions ? Peu de parents ou même d’étudiants le savent avecprécision. C’est la raison pour laquelle les responsables de l’AFAPMS1, qui regroupe plus de 1500 agents, a entamé une campagne de sensibilisation dans les écoles etauprès du grand public. Ce 27 août, ils étaient présents au Palais provincial namurois pour faire le point sur leur champ d’activité ainsi qu’en noterl’évolution lors de ces dernières années.
Les centres PMS disposent aujourd’hui d’un local dans toutes les écoles du territoire de la Communauté française et leur présence varie en fonction du nombred’élèves. Les équipes qui les composent sont tridisciplinaires (psychologues, assistants sociaux, infirmiers). Les PMS sont également indépendants des directionsd’école. Au sein de l’AFAPMS, les trois réseaux scolaires (officiel, libre, Communauté française) sont représentés.
«A leur création dans les années 60, les PMS ont été associés à l’idée de test, aujourd’hui révolue» annonce Jacques Botte,psychologue. «Les transformations se marquent quant au fonctionnement, aux actions et aux équipes elles-mêmes. Avant, nous fonctionnions comme des tours d’ivoire. Depuis, nousavons recherché la proximité et sommes présents dès l’accueil de l’enfant à l’école. Le PMS est aussi passé à un rôle de guidance etd’accompagnement de la demande de l’élève, notamment concernant le choix des jeunes pour leurs études futures. Les actions sont moins ponctuelles, plus continues que par lepassé». Si des situations à traiter en urgence se présentent toujours (absentéisme, décrochages scolaires, taux d’échec anormalementélevé), les membres des PMS préfèrent s’axer sur la prévention, notamment par le biais de projets mis sur pied en collaboration avec les directions d’écoles.Leur rôle est également d’être à l’écoute des projets des jeunes.
La loi de 1960, révisée en 1986, fixe les normes minimales d’encadrement et prévoit pour chaque centre une équipe de base de six personnes pour 3.000 élèves.Un décret communautaire concernant les établissements à discrimination positive, qui entre en application à l’occasion de la présente rentréeacadémique, vise à renforcer les équipes, mais les quotas ne sont pas encore spécifiquement stipulés.
1 Association francophone des agents psycho-médico-sociaux, rue de la Bruyère 157 à 6001 Marcinelle, tél. : 071/44 72 50, fax : 071/47 27 44.

Alter Échos

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)