En 2003, la maison médicale Les Arsouilles lançait un projet autour du lien entre santé, logement et quartier. D'un projet de santé communautaire, il aévolué en une dynamique de quartier qui s'autonomise.
28,5 % de chômeurs, 15 % des habitants qui émargent au CPAS, 13 % qui vivent des indemnités de leur mutuelle, 23 % de leur pension et 1,5 % d'habitants sansrevenus. Le tableau est dressé. Nous sommes dans le quartier Saint-Nicolas, à proximité du centre-ville de Namur. La population qui y vit est fortement précariséeet isolée : seuls 19,5 % des habitants ont un emploi, et avec une moyenne de 1,2 personne par logement, le quartier abrite beaucoup de femmes seules avec leurs enfants et un grandnombre de personnes âgées. Depuis dix ans, la maison médicale Les Arsouilles y développe ses activités de soins et de promotion de la santé. En 2003, ellelance le projet de santé communautaire « Logement, santé et développement du quartier Saint-Nicolas »1, financé par la Communautéfrançaise.
À l'origine de ce projet, deux grands constats. Tout d'abord, le mauvais état du cadre de vie de la population du quartier. Aux logements insalubres, ...
Les Arsouilles : de la santé communautaire à la cohésion sociale
En 2003, la maison médicale Les Arsouilles lançait un projet autour du lien entre santé, logement et quartier.

Marinette Mormont
Journaliste (social, santé, logement)
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
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