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Le microcrédit: sortez accompagné

L’idée est séduisante. Pour lutter contre la pauvreté, prêtons aux pauvres. Fini l’assistanat. L’indigent se prend en main, montre de quoi il est capable si on lui en donne les moyens. Et quelques success stories modestes mais réelles achèvent le récit: madame Couture a créé son atelier de couture, monsieur Compte s’installe comme comptable. Le microcrédit prend la vague. Tsunami culturel dans l’insertion sociale ou naufrage garanti pour les plus démunis, voici le point sur le microcrédit.

Muhammad Yunus, le pape du microcrédit. © Flickr World Economic Forum

L’idée est séduisante. Pour lutter contre la pauvreté, prêtons aux pauvres. Fini l’assistanat. L’indigent se prend en main, montre de quoi il est capable si on lui en donne les moyens. Et quelques success stories modestes mais réelles achèvent le récit: madame Couture a créé son atelier de couture, monsieur Compte s’installe comme comptable. Le microcrédit prend la vague. Tsunami culturel dans l’insertion sociale ou naufrage garanti pour les plus démunis, voici le point sur le microcrédit.

L’idée vient du Sud.En 1977, l’économiste bangladais Muhammad Yunus est terrifié par les pratiques des prêteurs locaux auprès des villageois. Le professeur d’économie casse sa tirelire pour avancer de petites sommes à quelques dizaines d’habitants du village. Et contre toute attente, ils remboursent. Le premier programme de microcrédit appelé «Grameen» (qui signifie «village») est lancé. Devenu banque en 1983, le modèle s’exportera à partir de 1989 1.

Le monde est sous le charme. En 2005, Muhammad Yunus est nommé à la fois pour le prix Nobel d’Économie et pour le prix Nobel de la Paix. C’est cette dernière et prestigieuse distinction qu’il remportera en 2006.

Pendant ce temps, dans une contrée lointaine du Bangladesh, les effets d’une politique de solidarité organisée tardent à se concrétiser. En 2003, le pourcentage de risque de pauvreté en Belgique s’élevait à 15,2%, soit 1,5 million de personnes. En 2012, il était quasi identique (15%) 2. L’ascenseur social reste désespérément bloqué à la cave.

S’agit-il des mêmes personnes engluées dans une pauvreté inextricable? Faut-il voir dans ces chiffres un échec de la politique d’insertion sociale de ces dix dernières années, un assistanat vain auprès d’une population épuisée par les difficultés? Ce statu quo traduit-il au contraire une résistance héroïque de notre système de protection sociale face aux crises économiques successives? Il est difficile de conclure sur la base de ces seuls chiffres mais un constat est implacable: malgré toutes les mesures d’aide, de soutien, de support, d’accompagnement, d’encadrement, de développement, d’appui, de coordination, la pauvreté ne régresse pas en Belgique.

Que faire?En Belgique, l’initiative de Muhammad Yunus dans le domaine du microcrédit a retenu l’attention de Crédal dès 1994. Cette coopérative de finance développe alors le microcrédit professionnel en Belgique. Cible privilégiée: le public de chômeurs qui éprouvent des difficultés à s’insérer dans le circuit classique du travail 3.Quinze ans plus tard, microStart, nouveau venu sur le marché, débarque, et, depuis peu, d’autres initiatives du genre poussent en Belgique et partout en Europe.

Quel potentiel du microcrédit?

«Nous sommes plutôt une goutte dans l’océan. Nous ne sommes pas une alternative pour des systèmes sociaux ou financiers.» Jorge Ramirez, general manager du Réseau européen de microfinance

Tatata! Sonnez trompettes, retentissez clairons! Voici donc le SuperMicroCrédit du XXIe siècle, massif et européanisé, l’éradicateur massif du chômage par l’autocréation d’emploi! Bon. On se calme. Parce que, si tous les acteurs du secteur sont bien d’accord sur un point, c’est celui-ci: pour la solution miracle, on repassera. Le microcrédit ne sauvera pas les chômeurs. Des nuances sont cependant développées concernant l’impact du phénomène sur le marché de l’emploi.

Denis Stokkink, président du think tank Pour la solidarité, parle d’une minorité «statistiquement significative» de demandeurs concernés. Selon Ludo Moyersoen, responsable accompagnement pour la société microStart: «En général, il y a 10 à 15% de la population qui veut et peut entreprendre. Si 10 à 15% des pauvres peuvent le faire, c’est déjà super, il ne faut pas freiner cette capacité. Elle induit aussi un impact social dans les quartiers pauvres. Par exemple, la création de petits magasins est importante pour la cohésion. De là à dire que le microcrédit va résoudre le chômage, cette affirmation relève de la blague, on est bien d’accord.»

Au niveau européen, Jorge Ramirez, general manager du Réseau européen de microfinance, estime qu’un impact de 2 à 3% de mise à l’auto-emploi est «très optimiste. En Europe, il y a entre 15 et 18% gens exclus financièrement, soit 75 millions de personnes. Parmi les enquêtes chaque année, on estime faire environ 250.000 crédits par an, soit 0,3% des gens exclus. Donc oui, nous sommes plutôt une goutte dans l’océan. Nous ne sommes pas une solution alternative pour des systèmes sociaux ou financiers».

Si le potentiel du microcrédit reste à la marge, son impact indirect sur l’écrasante majorité des précarisés pourrait être considérable. Agitant l’absolue nécessité de l’autoresponsabilité chère à l’État social actif, la tentation serait grande pour le politique de déplacer de la société aux épaules du chômeur la charge de la création d’emploi.

Crédal reçoit ainsi 1.000 à 1.500 demandes de microcrédits professionnels pour 100 à 150 crédits octroyés. Une partie des demandeurs arrivent poussés dans le dos par la perspective de perdre leurs allocations. «Cela arrive de plus en plus, témoigne Bernard Horenbeek. C’est une tendance à laquelle on doit résister parce que le microcrédit ne convient pas à tout le monde à tout moment. Refuser un prêt est tout aussi important pour un projet que de dire oui.»

Denis Stokkink s’émeut moins de cette responsabilité sur le chercheur d’emploi: «Nous vivons dans une période de l’histoire où l’individualisme et le développement de la responsabilité individuelle sont clairement existants. Et alors? Il faut voir si les conséquences sont mauvaises ou bonnes. Votre approche du sujet est éthique plutôt qu’économique. Ma réponse en tant qu’économiste: ce n’est ni bon ni mauvais en soi. Ce qui importe, c’est de voir dans quel cadre cette responsabilité se situe. L’encadrement du microcrédit doit faire en sorte que cette responsabilité ne soit pas une caricature, mais tienne compte des droits et devoirs de chacun.»

Entre responsabilité individuelle et encadrement collectif, le microcrédit est un être hybride capable de séduire tant le tenant du libre marché que les partisans d’un État social fort. En fait, pour Bernard Horenbeek, «le microcrédit n’est ni de gauche ni de droite. C’est un outil dont on peut tirer beaucoup de choses. On a tendance à l’associer à la solidarité, à l’éthique mais c’est faux. Il y a eu au Sud des scandales retentissants sur des ONG entrées en Bourse, avec des méthodes de récupération inadmissibles, de nombreux suicides en Inde chez des emprunteurs mis sous pression. Dans certains pays, le microcrédit a remplacé les usuriers! Au départ, le concept fut conçu comme un outil de développement. C’est notre ligne de conduite, mais ce n’est pas incarné dans les gènes du microcrédit. Des fonds d’investissement organisent des microcrédits avec dividendes très élevés et des taux d’intérêt à 100% comme au Mexique.»

Ni de gauche ni de droite. À voir. Le milieu belge du microcrédit a observé un brin crispé l’arrivée de microStart en 2011. Cet acteur privé (pire, une banque!) venait jouer sur les plates-bandes associatives. Et elle arrivait avec des reins solides.

Micro mais futur géant?

«Intellectuellement, le microcrédit est sympa, mais je suis revenu de cette situation car on les remet dans la merde.» Un acteur de l’associatif

microStart est présidée par Philippe Maystadt, ex-président de la Banque européenne d’investissement (BEI) de 2000 à 2011. La connaissance des rouages financiers européens de M. Maystadt est précieuse. La BEI est l’actionnaire majoritaire du Fonds européen d’investissement (FEI), l’institution de l’Union européenne spécialisée dans le financement des PME. Le FEI a créé le programme «Progress Microfinance» en 2010, soit la même année que la naissance de microStart. Dès l’année suivante, le FEI s’est porté actionnaire de microStart à hauteur de 110.000 euros. Mieux, il a apporté une garantie de 75% des microcrédits au démarrage de microStart. L’Union européenne a également apporté une partie des fonds propres nécessaires au démarrage du projet.

Les parents de microStart n’étaient pour autant pas désargentés. Penchée sur le berceau du nouveau venu, Fortis (puis BNB Paribas) est alors l’actionnaire majoritaire, accompagnée de l’Adie. Cette association française est la référence en microcrédit. C’est elle qui a fourni la tête pensante de microStart: Patrick Sapy, cheville ouvrière depuis 2000 de l’Adie. Ajoutez des profils à des postes clés (présidence du CA microStart asbl) comme celui d’Olivier Brissaud à la croisée de la finance (European Money Market Institute, Volkswagen) et de la philanthropie (MSF, volontaire Ashoka), et le tableau se complète avantageusement.

Les relais politiques, l’argent et le savoir-faire, microStart avait de beaux atouts pour débuter dans la vie belge.

Mieux, préparant le terrain pour l’arrivée de microStart, le think tank Pour la solidarité a cerné pendant un an et demi la connaissance économico-sociopolitique de la Belgique et du Fonds européen d’investissement, cela «à titre purement bénévole», précise Denis Stokkink.

Depuis, microStart affiche ses ambitions sur le marché du microcrédit.

Deux nouvelles agences à Gand et à Liège ont ouvert en 2013. Quatre cent deux microcrédits ont été décaissés, contre 275 en 2012. Même si la SPRL enregistre une perte de 765.000 euros en 2013, elle entend augmenter son activité en 2014 passant de 38 à 55 microcrédits mensuels.

En 2013, microStart a pour une seconde fois augmenté son capital, de 2 millions d’euros, pour couvrir l’ouverture des nouvelles agences, les charges de fonctionnement et d’extension de microStart en 2013, 2014 et une partie de 2015. Une nouvelle agence est active à Charleroi depuis début 2014. «L’objectif de cette extension est de se rapprocher le plus possible de l’équilibre pour chaque agence opérationnelle après cinq ou six ans d’activité», annonce le conseil d’administration dans le rapport d’activités 2013 de la société 4.

Tous les mois, les agences font le point sur les prêts réalisés et offrent une prime collective si l’objectif est atteint. Ce regard sur la croissance et la rentabilité ne risque-il pas de mettre à mal l’objet social du microcrédit?

L’approche bancaire pourrait-elle jeter les plus faibles d’entre nous sur la voie du surendettement? Et ce d’autant plus que l’accompagnement à microStart est organisé sur une base bénévole, réalisé par des cadres, anciens ou toujours actifs.

Au final, des pauvres un peu plus pauvres pour une banque un peu plus riche. Un acteur du secteur associatif qui suit de près des allocataires sociaux y va cash (mais de manière anonyme, ce qui va souvent de pair…): «Intellectuellement, le microcrédit est sympa, mais je suis revenu de cette situation car on les remet dans la merde.»

Difficile de se faire une idée, les défauts de paiement annoncés chez Crédal et microStart ne sont pas scandaleux (entre 7 et 12%) en regard de l’activité, la création d’entreprises. Les statistiques rassemblées par l’Observatoire du crédit et de l’endettement ne permettent pas de déceler une tendance: les indépendants ne constituent que 0,1% du public suivi par les services de médiation de dettes 5. La faillite ou l’endettement liés à une activité d’indépendant constituent 2,9% des origines principales ou secondaires du surendettement. Au CPAS de Liège comme à celui de Charleroi ou de Saint-Gilles (où plusieurs acteurs de la microfinance coexistent), le microcrédit professionnel n’a aucun impact direct sur les dossiers qui arrivent au service de médiation de dettes 6. Les agences ouvrent évidemment leurs portes dans les endroits urbains où l’emploi est rare. À Charleroi, microStart est arrivée début 2014 et le CPAS l’a mise en contact avec un réseau de clients potentiels.

Ce qui nous offre un raccourci saisissant de la situation: BNP Paribas démarche auprès des pauvres avec le soutien du CPAS. Scandale? Non. Sur les 143 personnes rencontrées en dix mois par l’agence Charleroi-Hainaut, seules 10 étaient issues du CPAS, et deux d’entre elles ont reçu un crédit. «Notre mission est la lutte contre la pauvreté et l’insertion socioprofessionnelle, insiste Anna Tibera, responsable de l’agence carolo (ex-Crédal et ex-directrice de la Maison de la laïcité de Charleroi). D’un point de vue méthodologique, le plan financier est indissociable de la prise en compte d’un éventuel endettement existant. Si la personne est en médiation, nous prendrons toujours contact avec le service pour évaluer la situation ensemble.»

Selon Denis Stokkink, s’il ne fait pas de doute que Crédal développe une approche plus associative, celle de microStart, plus économique, se développe dans «le respect total des conditions sociales et éthiques. C’est en connaissance de ces éléments qu’il y avait lieu de soutenir un partenaire pour le développement d’autoactivités. La Belgique se trouvait dans une situation de taux de microcrédits faiblissimes. Moi qui suis coopérateur de Crédal, il ne s’agissait pas de faire l’un contre l’autre, le type de public n’est pas le même et avec le retard sur ce point en Belgique, il faudrait développer un plan microcrédit pour les cinq ans à venir.»

De l’expérience de Crédal, la rentabilité n’est pas chose aisée en microcrédit. «Une douzaine de personnes travaillent chez nous sur ces dossiers mais cela ne représente que 20% de nos finances. Le microcrédit est une catastrophe économique pour une simple et bonne raison: il s’agit de petits montants, avec beaucoup, beaucoup de travail et de risques. Le modèle économique est intenable mais il est très rentable pour la société au sens large. Un euro investi par les pouvoirs publics en rapporte cinq dans les trois ans.»

Sans compter le nombre de faillites évitées en déconseillant les porteurs de projets mal ficelés, mal pensés, en chute libre avant même d’avoir sauté.

Qui paie?

Question: si le microcrédit n’est pas rentable, qui paie? Majoritairement les deniers publics. C’est vrai pour Crédal ou pour les guichets d’économie locale (GEL) 7. Côté privé, le montage financier de microStart vise à séparer le métier du crédit (dans la coopérative) de celui de l’accompagnement (en asbl). Créée en 2011, l’asbl microStart Support peut ainsi recevoir des subsides 8.

Autrement dit, la rentabilité pour le privé et le reste à charge de la société? Côté microStart, on précise que des fondations privées alimentent aussi l’asbl et que les accompagnants sont bénévoles. Denis Stokkink ajoute qu’«il ne faut pas le profit aux uns et les coûts aux autres, mais il peut y avoir des éléments mixtes. Certains veulent se faire du beurre sur un nouveau produit et cela doit être évidemment encadré. Mais sous quelle forme? Pourquoi ne pas négocier un code pour l’octroi du microcrédit qui serait négocié sur la base d’une concertation économique et sociale par l’ensemble des acteurs».

Le think tank Pour la solidarité avance deux autres propositions concrètes pour le secteur: créer une filière de l’autocréation d’emploi à Bruxelles et en Wallonie, car «aujourd’hui, les acteurs dans le domaine du microcrédit, publics ou privés, travaillent peu ensemble», et évaluer le système de garantie des droits sociaux pour une personne qui se lance dans une activité économique. Traduction: si tu es chômeur et que tu tentes de devenir indépendant, ce serait bien qu’on ne te coupe pas les vivres pendant ton essai (voire après, en cas d’échec).

L’enjeu est central et des dispositions existent. Parmi elles, les coopératives d’activité permettent de tester une activité d’indépendant tout en gardant les allocations sociales, et ce pendant 18 mois.

«Ces dispositifs sont très utiles, confirme Pierre Gillet du Village Partenaire. Ils collent pour pas mal de personnes mais si tu n’entres pas dans les cases, cela devient très difficile. On le voit: la législation belge est vraiment compliquée. De plus, financer une activité et prendre le statut d’indépendant, c’est souvent travailler plus pour gagner moins. Le Belge a des idées et a envie de développer des projets, mais on lui en donne peu l’occasion. Notre taux entrepreneurial est faible, mais dès qu’on crée des statuts plus avantageux, ils ont énormément de succès.»

À condition d’être (bien) accompagné. Et c’est là tout l’enjeu…

Gestion: un accès qui bloque?

Un des obstacles à la création de son propre emploi est l’accès à la gestion. Pour lancer une activité d’indépendant, il faut avoir une connaissance de gestion de base. Ces savoirs élémentaires comprennent des aspects législatifs, comptables, financiers, fiscaux et commerciaux. Pour prouver que vous maîtrisez ces matières, trois voies possibles: soit un certificat lié à vos études secondaires ou à une formation, soit un diplôme de l’enseignement supérieur, soit une expérience liée à la pratique professionnelle de chef d’entreprise indépendant ou assimilé.

Dans les faits, cela signifie que quelqu’un qui a tenu un petit commerce de manière informelle n’aura pas cet accès à la gestion, tandis qu’un diplômé en anthropologie l’aura. Cherchez l’erreur. «Un cadre désuet et une mauvaise loi», assure Denis Stokkink. «Un frein à l’entreprise», estime microStart, qui fait de cette question son cheval de bataille en matière de lobbys. «Nous sommes un des seuls pays en Europe avec cet obstacle. Les questions sont vaches, avec des doubles négations, des questions pièges. Pour notre public dont le français n’est pas la première langue, c’est difficile et ce n’est pas là que les gens doivent montrer leur savoir-faire.» Et de dénoncer un effet pervers de cette loi: puisque des gens n’ont pas l’accès à la gestion, ils «louent» un prête-nom. Ludo Moyersoen avance des tarifs autour de 100 euros le mois. Une possibilité alternative? «Les futurs entrepreneurs accompagnés par une structure comme les GEL pourraient recevoir ce ‘permis de gestion’, en s’engageant à travailler avec un comptable. Il y a moyen de faire plus malin et plus pratico-pratique.»

Crédal et Village Partenaire sont moins alarmistes. Si cet accès est un obstacle, il est également une balise. Village Partenaire conseille à tous de suivre des cours de gestion. Si Pierre Gillet reconnaît les aberrations de reconnaissance de certains diplômes, il n’estime pas insurmontable l’épreuve de gestion. «Il est rare que l’entrepreneur ne sache pas le passer. Nous avons de nombreux primoarrivants parlant peu le français et ils y parviennent.»

 

1. Wikipedia.

2. «Risque de pauvreté en Belgique», site SPF Économie, http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/travailvie/eu-silc/pauvrete/

3. Rapport d’activités Crédal, 2013.

4. Comptes annuels microStart 2013.

5. «Rapport d’évaluation: Prévention et traitement du surendettement en Wallonie 2013», Observatoire du crédit et de l’endettement, à paraître.

6. Et aucun impact sur les chiffres de réinsertion…

7. Ces structures ne prêtent pas d’argent (ou de manière très ciblée pour des types de projets spécifiques) mais offrent un soutien à la création d’entreprise. Parmi ceux-ci, la recherche de primes.

8. Et même des prix! En mai 2012, l’asbl a été couronnée du Prix fédéral de lutte contre la pauvreté.

Olivier Bailly

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