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Regard critique · Justice sociale

Fundraising associatif

Le démarchage en rue? Une affaire qui marche pour les ONG

Depuis une dizaine d’années, les ONG ont investi nos rues en quête de donateurs. L’investissement est des plus lucratifs tant pour elles que pour les sociétés commerciales qui organisent cette collecte en leur nom. Même les petites associations se sont lancées sur ce marché qui est loin d’être saturé. 

La course, bon pour la forme, mais pas forcément efficace pour la récolte. CC BY-NC-SA 2.0, CNCD-Opération 11.11.11

Depuis une dizaine d’années, les ONG ont investi nos rues en quête de donateurs. L’investissement est des plus lucratifs tant pour elles que pour les sociétés commerciales qui organisent cette collecte en leur nom. Même les petites associations se sont lancées sur ce marché qui est loin d’être saturé.
«Bonjour, connaissez-vous Oxfam?» Ou Greenpeace ou Médecins du Monde. Dans les rues commerçantes, aux abords de certains supermarchés, il est devenu difficile d’échapper aux recruteurs habillés avec les couleurs et le logo des associations pour lesquelles ils abordent les passants. Sont-ils trop nombreux? trop insistants? Depuis peu, certaines villes ont pris des mesures pour limiter leur activité. Louvain, Ostende en 2017 et en mai, cette année, Wavre a édicté un règlement communal pour limiter fortement le démarchage de rue sous prétexte que les recruteurs dissuaderaient les passants de s’arrêter devant les vitrines des magasins.
«Nous employons entre 80 et 100 personnes qui travaillent pour une dizaine d’associations, des grosses ONG et des petites associations parfois très peu connues.», Yannick Jaouen, directeur d’ONG Conseil
Le démarchage de rue appelé aussi street fundraising ou «dialogue direct» ou encore «en face-à-face» dans le jargon du secteur, est apparu il y a 15 ans en Belgique. C’est Greenpeace qui s’est lancée la première dans cette nouvelle forme de récolte de fo...

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Depuis une dizaine d’années, les ONG ont investi nos rues en quête de donateurs. L’investissement est des plus lucratifs tant pour elles que pour les sociétés commerciales qui organisent cette collecte en leur nom. Même les petites associations se sont lancées sur ce marché qui est loin d’être saturé.
«Bonjour, connaissez-vous Oxfam?» Ou Greenpeace ou Médecins du Monde. Dans les rues commerçantes, aux abords de certains supermarchés, il est devenu difficile d’échapper aux recruteurs habillés avec les couleurs et le logo des associations pour lesquelles ils abordent les passants. Sont-ils trop nombreux? trop insistants? Depuis peu, certaines villes ont pris des mesures pour limiter leur activité. Louvain, Ostende en 2017 et en mai, cette année, Wavre a édicté un règlement communal pour limiter fortement le démarchage de rue sous prétexte que les recruteurs dissuaderaient les passants de s’arrêter devant les vitrines des magasins.
«Nous employons entre 80 et 100 personnes qui travaillent pour une dizaine d’associations, des grosses ONG et des petites associations parfois très peu connues.», Yannick Jaouen, directeur d’ONG Conseil
Le démarchage de rue appelé aussi street fundraising ou «dialogue direct» ou encore «en face-à-face» dans le jargon du secteur, est apparu il y a 15 ans en Belgique. C’est Greenpeace qui s’est lancée la première dans cette nouvelle forme de récolte de fo...

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Martine Vandemeulebroucke

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