C'est en utilisant la culture et l'art que l'asbl liégeoise Revers participe à l'insertion de personnes fragilisées sur le plan psychique. Son équipe porte un regard sensible et décalé sur la place de ces exclus de la société.
Mardi matin, quelques sons jaillissent du grenier de l'asbl Revers1. L'atelier musique réunit aujourd'hui une petite quinzaine de participants. « Aujourd'hui on est sorti faire les grandes poubelles. On a ramené des objets, et puis maintenant on tape dessus », nous explique l'un d'entre eux en souriant. Mais l'atelier ne se résume pas à l'élaboration collective de sons, que ce soit à l'aide d'objets de récupération ou d'instruments plus classiques. Ces sons sont enregistrés puis mixés dans l'ordinateur de l'animateur Benjamin Maternik-Piret. Pour produire un résultat plus que surprenant : morceaux d'ambiance, d'inspiration hip-hop ou plus expérimentaux. « Notre production est très éclectique, explique-t-il. Chacun peut y mettre sa touche. Le résultat est représentatif de ce qui se passe dans le groupe à ce moment-là. » « Travailler le rythme, c'est toucher aux attitudes de chacun. C'est évoquer, aussi, la question des rythmes extérieurs, peu adaptés aux gens qui viennent ici », commente Cécile Mormont, directrice de l'association.
Musique, peinture, photo ou encore écriture : quelques ateliers parmi d'autres proposés par l'asbl Revers à un public de perso...
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C'est en utilisant la culture et l'art que l'asbl liégeoise Revers participe à l'insertion de personnes fragilisées sur le plan psychique. Son équipe porte un regard sensible et décalé sur la place de ces exclus de la société.
Mardi matin, quelques sons jaillissent du grenier de l'asbl Revers1. L'atelier musique réunit aujourd'hui une petite quinzaine de participants. « Aujourd'hui on est sorti faire les grandes poubelles. On a ramené des objets, et puis maintenant on tape dessus », nous explique l'un d'entre eux en souriant. Mais l'atelier ne se résume pas à l'élaboration collective de sons, que ce soit à l'aide d'objets de récupération ou d'instruments plus classiques. Ces sons sont enregistrés puis mixés dans l'ordinateur de l'animateur Benjamin Maternik-Piret. Pour produire un résultat plus que surprenant : morceaux d'ambiance, d'inspiration hip-hop ou plus expérimentaux. « Notre production est très éclectique, explique-t-il. Chacun peut y mettre sa touche. Le résultat est représentatif de ce qui se passe dans le groupe à ce moment-là. » « Travailler le rythme, c'est toucher aux attitudes de chacun. C'est évoquer, aussi, la question des rythmes extérieurs, peu adaptés aux gens qui viennent ici », commente Cécile Mormont, directrice de l'association.
Musique, peinture, photo ou encore écriture : quelques ateliers parmi d'autres proposés par l'asbl Revers à un public de perso...