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La rue Malibran à Ixelles cherche sa place
S’il fallait décerner le titre de « rue bruxelloise au centre des préoccupations politique, académique et associative », il y en aurait peu, ces dernièresannées, qui pourraient mieux y prétendre que la rue Malibran à Ixelles. Située entre la place Flagey et la place Blyckaerts, cette rue constitue le pendant populaire destrès bourgeois étangs d’Ixelles. Non contente d’avoir été l’objet d’une étude sociologique menée par Bernard Francq (UCL) et ses étudiants1et d’être entrée dans le dispositif des contrats de quartier2, la rue est depuis cette année le cadre d’une « fête de quartier améliorée etétendue dans le temps », intitulée « Je cherche ma place3 ».
Expulsions et déontologie : un cocktail explosif pour les travailleurs sociaux des centres d’accueil
La question de l’accueil des demandeurs d’asile et, au-delà, celle du sort réservé aux sans-papiers et aux clandestins peuvent s’appréhender àcourt, à moyen et à long terme. Chacune de ces perspectives est porteuse d’enjeux et d’interrogations spécifiques pour le travail social. À court terme,c’est le sort du protocole d’accord – vivement critiqué – conclu entre Fedasil et l’Office des étrangers (voir Alter Échos n° 192) quirequiert l’attention. À moyen terme, c’est un avant-projet de loi sur la politique d’accueil, en cours de finalisation au sein du cabinet du ministre de l’Intégrationsociale Christian Dupont (PS) qui figure au centre des débats. Et à long terme, la question posée est celle de la transformation des missions assignées aux assistantssociaux : d’un cadre éthique inscrit dans la droite ligne de la Déclaration des droits de l’homme et marqué par une volonté d’accroissement del’égalité de fait, les politiques sociales connaîtraient depuis une trentaine d’années un glissement vers la gestion de la fracture sociale et le contrôlede ceux que Robert Castel appelle les « surnuméraires ». C’est en prenant appui sur le court terme et l’actualité chaude des arrestations dans les centres que laPlate-Forme de vigilance pour les réfugiés et les sans-papiers1 et le Comité de vigilance en travail social2 ont voulu remettre en question ces tendances defond – dépassant la seule question des demandeurs d’asile – et peser sur le processus législatif en cours.
FGTB Centre : dérives dans le plan d’accompagnement des chômeurs
Appliqué depuis juillet 2004, le plan Vandenbroucke, qui vise le contrôle de la disponibilité des chômeurs sur le marché de l’emploi, ne fait pasl’unanimité. Les entretiens, pour les moins de 30 ans, ont débuté en octobre 2004. Alors que la deuxième phase, réservée aux 30-40 ans avec vingt et unmois de chômage, vient de débuter, la FGTB du Centre1 tire la sonnette d’alarme quant aux conditions dans lesquelles se sont déroulés ou sedéroulent encore les entretiens. Une rencontre citoyenne était organisée le 9 septembre, en présence du ministre régional de l’Économie et del’Emploi, Jean-Claude Marcourt (PS)2, à Haine-Saint-Paul, en présence de nombreux accompagnateurs et demandeurs d’emploi.
Affaire de la Carolorégienne : enseignements pour le secteur
De rebondissement en rebondissement, l’affaire de la Carolorégienne a secoué l’actualité des dernières semaines. Des têtes sont tombées et le secteur dulogement social n’a plus qu’à bien se tenir. « L’affaire de la Carolorégienne » a considérablement mobilisé les médias ces derniers jours. Ce feuilletonde la rentrée a remis à l’ordre du jour le problème de la gestion des sociétés de logement de service public (SLSP), en soulignant tout particulièrement lesabus pratiqués par certains mandataires. Plus généralement, cette affaire pose aussi la question d’une certaine gestion publique. Mais contentons-nous aujourd’hui du secteur dulogement social…
La Commission souhaite réviser les aides d’Etat aux services publics
Entamée en juillet dernier, la Commission européenne poursuit sa réforme des aides d’État versées aux entreprises. Dans la ligne de la nouvelle «stratégie de Lisbonne », qui vise plus de compétitivité dans l’Union, l’exécutif européen a adopté un plan d’action dans ce domaine.À partir d’une consultation des Êtats membres, elle propose entre autres, de réviser le cadre des aides d’Etat (ou compensations) destinées aux entreprises encharge de mission de services publics.
Bea Cantillon : « La Belgique quittera bientôt le groupe des pays socialement les plus avancés. »
Selon une étude réalisée pour le compte de la présidence luxembourgeoise de l’Union européenne, la Belgique fait partie, en matière sociale, du groupe detête des pays de l’Europe des 25, mais elle en occupe la dernière place.1 Selon Bea Cantillon, vice-recteur de l’Université d’Anvers, l’une des auteures du rapport,tous les indicateurs sont au rouge : taux de chômage des jeunes et des plus âgés, niveau du revenu d’intégration, taux de renouvellement des pensions… Pour elle, le momentcharnière se situera vers 2010. Si rien ne change d’ici là, la population active commencera à diminuer cette année-là et nous quitterons le peloton des payssocialement les plus avancés.
Bilan des premières actions de validation des compétences
Après de longues années de préparation, le dispositif de validation des compétences est enfin opérationnel en Wallonie et à Bruxelles. Si ses acteurss’accordent pour dire qu’il est encore en phase de rodage, un cap symbolique a cependant été franchi cet été avec l’organisation des premières épreuves devalidation. Premier bilan partiel en compagnie d’Alain Kock, directeur de la cellule exécutive du Consortium de validation des compétences, chargée de coordonner la mise enœuvre concrète du dispositif1.
Les projets Equal de Cofetis pour la traduction et l'interprétariat social
Cofetis (Coordination fédérale de la Traduction et de l’Interprétariat social) est une asbl créée en avril 2005 par des services de traduction etd’interprétariat social (Setis) belges. Elle compte actuellement dix-neuf membres flamands, wallons et bruxellois et s’est engagée dans deux projets Equal et un projet FER afin demener ses missions à bien1. Cofetis bénéficie également du soutien du ministère fédéral de l’Intégration sociale.
La mobilité dans un monde rural en mutation : un colloque de l'ACRF
« Habiter l’espace rural : des racines et des rêves ? Un milieu en mutation », c’était le thème des journées d’études des femmes del’Action chrétienne rurale des femmes (ACRF)1 de ces 12 et 13 septembre au centre culturel de la Marlagne. L’objectif était « d’approfondir sonidentité et d’entrer en dialogue pour un meilleur vivre-ensemble dans nos villages et de se donner les moyens de réagir en analysant les mutations du monde rural sur le planéconomique, culturel, politique et environnemental ». Ce colloque était organisé à l’occasion de la sortie de presse d’une étude sur « Lamobilité des personnes en milieu rural »2. L’occasion aussi de revendiquer plus de mobilité pour les personnes socialement défavorisées en milieurural.
Le CPAS de Bruxelles-Ville jette une « Passerelle pour l'autocréation d'emploi »
Job Office1, le service d’insertion socioprofessionnelle du CPAS de Bruxelles-Ville a lancé un projet d’autocréation d’emploi. Il répond à une demanderéelle.
Expulsions et déontologie : un cocktail explosif pour les travailleurs sociaux des centres d'accueil
La question de l’accueil des demandeurs d’asile et, au-delà, celle du sort réservé aux sans-papiers et aux clandestins peuvent s’appréhender àcourt, à moyen et à long terme. Chacune de ces perspectives est porteuse d’enjeux et d’interrogations spécifiques pour le travail social. À court terme,c’est le sort du protocole d’accord – vivement critiqué – conclu entre Fedasil et l’Office des étrangers (voir Alter Échos n° 192) quirequiert l’attention. À moyen terme, c’est un avant-projet de loi sur la politique d’accueil, en cours de finalisation au sein du cabinet du ministre de l’Intégrationsociale Christian Dupont (PS) qui figure au centre des débats. Et à long terme, la question posée est celle de la transformation des missions assignées aux assistantssociaux : d’un cadre éthique inscrit dans la droite ligne de la Déclaration des droits de l’homme et marqué par une volonté d’accroissement del’égalité de fait, les politiques sociales connaîtraient depuis une trentaine d’années un glissement vers la gestion de la fracture sociale et le contrôlede ceux que Robert Castel appelle les « surnuméraires ». C’est en prenant appui sur le court terme et l’actualité chaude des arrestations dans les centres que laPlate-Forme de vigilance pour les réfugiés et les sans-papiers1 et le Comité de vigilance en travail social2 ont voulu remettre en question ces tendances defond – dépassant la seule question des demandeurs d’asile – et peser sur le processus législatif en cours.
Les projets Equal de Cofetis pour la traduction et l’interprétariat social
Cofetis (Coordination fédérale de la Traduction et de l’Interprétariat social) est une asbl créée en avril 2005 par des services de traduction etd’interprétariat social (Setis) belges. Elle compte actuellement dix-neuf membres flamands, wallons et bruxellois et s’est engagée dans deux projets Equal et un projet FER afin demener ses missions à bien1. Cofetis bénéficie également du soutien du ministère fédéral de l’Intégration sociale.
