Des parlementaires wallons ont proposé d'obliger les grandes surfaces à donner leurs invendus à des associations d'aide alimentaire. Un décret mis entre parenthèses car les résistances sont nombreuses.
Ça bouge sur le front des invendus de la grande distribution et des dons vers les banques alimentaires. En Wallonie, des partenariats se multiplient, entre associations d'aide alimentaire, grandes surfaces et communes. Le groupe Delhaize a récemment lancé son « projet de récupération des invendus en Wallonie ». Première déclinaison concrète : Marcinelle. La grande surface y collabore avec la banque alimentaire de Charleroi pour redistribuer « des produits frais, du pain frais et des produits secs ». À Mons, en 2014, Delhaize, mais aussi Carrefour, travaillera en partenariat avec la ville, le CPAS et le relais social, à la collecte et la distribution des invendus. D'autres collaborations voient le jour, à Liège ou Seraing.
Si ces projets se multiplient, c'est en partie grâce à une mesure récente du gouvernement fédéral : l'exonération de la TVA pour les dons aux banques alimentaires, décidée fin juillet 2013. Avant cette date, les grandes surfaces se trouvaient dans une situation étrange où le fait de jeter un produit invendu permettait d'être remboursé de la TVA alors que le don à une banque alimentaire impliquait un surcoût. Cette anomalie est partiellement réparée (partielleme...