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Regard critique · Justice sociale

(Sur)endettement

Crédits: des assurances vraiment indispensables?

Lorsqu’un particulier emprunte, que ce soit en crédit hypothécaire ou en crédit à la consommation, l’organisme financier qui lui accorde le prêt cherche bien souvent à y adjoindre une ou plusieurs assurances afin de couvrir certains risques. Une précaution qui rassure tout le monde, mais qui assure aussi des gains supplémentaires à ceux engrangés par les prêteurs pour les taux d’intérêt et qui ne sont pas toujours obtenus grâce à des pratiques très clean.

Lorsqu’un particulier emprunte, que ce soit en crédit hypothécaire ou en crédit à la consommation, l’organisme financier qui lui accorde le prêt cherche bien souvent à y adjoindre une ou plusieurs assurances afin de couvrir certains risques. Une précaution qui rassure tout le monde, mais qui assure aussi des gains supplémentaires à ceux engrangés par les prêteurs pour les taux d’intérêt et qui ne sont pas toujours obtenus grâce à des pratiques très clean.
Le cas de figure est connu et assez sain, dans le cas d’un investissement aussi important que l’achat d’une maison: lorsque vous souscrivez un prêt hypothécaire, dans la très grande majorité des cas, l’organisme bancaire vous oblige à lui fournir des garanties. L’hypothèque en est une de taille, mais, qu’à cela ne tienne, il en demandera d’autres, par exemple une caution personnelle ou une cession de rémunération. De surcroît, le prêteur vous «invitera» à souscrire une assurance habitation qui couvre notamment les risques d’incendie ou de destruction du bâtiment. Histoire de vous protéger et par là même se prémunir des risques de voir le bâtiment partir en fumée, alors que le prêt n’a pas encore été remboursé. Autre exigence: le fait de souscrire une assurance solde restant dû qui couvre le risque de décès des emprunteurs. Cette assurance remboursera tout ou partie du prêt en cas de décès, selon la couverture choisie. Elle n’e...

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Lorsqu’un particulier emprunte, que ce soit en crédit hypothécaire ou en crédit à la consommation, l’organisme financier qui lui accorde le prêt cherche bien souvent à y adjoindre une ou plusieurs assurances afin de couvrir certains risques. Une précaution qui rassure tout le monde, mais qui assure aussi des gains supplémentaires à ceux engrangés par les prêteurs pour les taux d’intérêt et qui ne sont pas toujours obtenus grâce à des pratiques très clean.
Le cas de figure est connu et assez sain, dans le cas d’un investissement aussi important que l’achat d’une maison: lorsque vous souscrivez un prêt hypothécaire, dans la très grande majorité des cas, l’organisme bancaire vous oblige à lui fournir des garanties. L’hypothèque en est une de taille, mais, qu’à cela ne tienne, il en demandera d’autres, par exemple une caution personnelle ou une cession de rémunération. De surcroît, le prêteur vous «invitera» à souscrire une assurance habitation qui couvre notamment les risques d’incendie ou de destruction du bâtiment. Histoire de vous protéger et par là même se prémunir des risques de voir le bâtiment partir en fumée, alors que le prêt n’a pas encore été remboursé. Autre exigence: le fait de souscrire une assurance solde restant dû qui couvre le risque de décès des emprunteurs. Cette assurance remboursera tout ou partie du prêt en cas de décès, selon la couverture choisie. Elle n’e...

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Nathalie Cobbaut

Nathalie Cobbaut

Rédactrice en chef Échos du crédit et de l'endettement

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