Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Archives

"Création d'un réseau européen d'entreprises sociales d'insertion"

27-07-2001 Alter Échos n° 102

En 1999, quelques fédérations nationales qui ont en commun de travailler dans l’économie sociale d’insertion se sont regroupées à Barcelone.Très vite s’est dégagée la volonté de dépasser les frontières de chaque pays pour porter des revendications communes au niveau européen. Depuis,ces partenaires se sont réunis tous les trimestres et ont créé une structure : Resi (réseau européen d’entreprises sociales d’insertion)1, un nouveauregroupement de structures associatives et d’entreprises qui luttent contre l’exclusion en Europe. Les partenaires anglais (Ensi), français (Cnei)2, allemands (Bag Arbeit),autrichiens (BDW et SOEB), wallons (RES, flamands (SST), italiens (CECOP)3 et espagnols (ACEI) ont pour objectif d’élaborer une charte commune et de devenir une force de propositions.L’idée est d’aboutir rapidement à une reconnaissance des entreprises d’insertion (label, financements, systèmes d’imposition, clauses sociales, normes dequalité, etc.).
Au centre du travail de Resi, une devise : « Je travaille, donc j’existe… » (sic). Resi sera à terme chargé de soutenir des réseaux nationaux, régionaux etlocaux, leurs membres et les employeurs concernés.
Du pain sur la planche…
À côté des plans d’action nationaux pour l’emploi, l’UE a aussi développé des plans d’action nationaux contre l’exclusion sociale. LeResi situera son champ d’action sur ces deux plans, en intervenant à un niveau national, au Parlement européen, à la Commission européenne, au Comitééconomique et social et auprès des partenaires sociaux européens. Pour les deux prochaines années, le réseau compte s’atteler aux dossiers suivants :
> Clauses sociales
> Diminution de la TVA
> Statut des employeurs concernés
> Label de qualité pour l’économie sociale d’insertion
> Ancrage de la position de l’économie sociale d’insertion à l’intérieur de l’économie « normale »
> Introduction de l’économie sociale d’insertion auprès des candidats à l’entrée dans l’UE (Europe de l’Est).
Au niveau de l’organisation en elle-même du réseau, on en est encore qu’au démarrage. Resi entamera officiellement ses activités en septembre 2001 et inaugurerapar la même occasion ses bureaux au sein de CECOP à Bruxelles. D’ores et déjà, Resi s’est fixé un plan de travail et quelques outils :développement et publication d’un texte (objectifs du réseau, définition de l’économie sociale d’insertion), un topo des activités des membresdans les divers États membres de l’UE, l’organisation pratique (bureau, personnel, système de communication), le démarrage des structures internes du réseau(groupes de travail, site web, e-group), insertion dans les structures existantes des ONG européennes, développement d’une newsletter, stabilisation du réseau via lesmoyens financiers européens et/ou nationaux.
1 Resi, rue Guillaume Tell, 59/b à 1060 Bruxelles, contact : Walter Van den Bergh, secrétaire général, GSM : 0496 80 81 92.
2 CNEI, rue Claude Tillier 18-20 à 75012 Paris, France, tél. : 00 33 1 53 27 34 80, site : http://www.cnei.org
3 Cecop, rue Guillaume Tell 59/b à 1060 Bruxelles, tél. 02 5431033, fax : 02 543 10 37, e-mail : cecop@cecop.org, site : http://www.cecop.org

catherinem

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)