Même si on ne la voit pas toujours, l’eau est un élément essentiel à la vitalité des villes et de leurs habitants. L’approche «sensible» de l’eau dans la ville donne une nouvelle dimension à la gestion de l’eau de pluie en faisant le lien entre la gestion de l’eau, l’aménagement du territoire urbain et la perception urbaine. Bien développé en Australie, le concept de «ville sensible à l’eau» atteint timidement l’Europe et la Belgique. Catalina Dobre, doctorante aspirante FRS-FNRS à la faculté d’architecture La Cambre-Horta, étudie le cas bruxellois à l’aune de ce concept novateur. Nous l’avons rencontrée «au cœur de la vallée du Maelbeek», tient à préciser la jeune femme spécialiste de Bruxelles sous terre.
Alter Échos: Qu’entend-on par «ville sensible à l’eau»?
Catalina Dobre: Ce concept a été développé en Australie à partir du début des années nonante, en réaction aux effets de l’urbanisation. Sur le modèle américain, les maisons quatre façades se multipliaient, entraînant une diminution des espaces verts et une augmentation de la consommation d’eau. La pollution des rivières augmentait. L’Australie s’est alors interrogée sur le rôle de l’eau de pluie: comment la capter et utiliser? comment la traiter? Des chercheurs ont commencé à mettre en avant l’importance d’une planification urbaine qui tienne compte de la gestion de l’eau. C’est ce qu’on appelle une approche de «ville s...
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Même si on ne la voit pas toujours, l’eau est un élément essentiel à la vitalité des villes et de leurs habitants. L’approche «sensible» de l’eau dans la ville donne une nouvelle dimension à la gestion de l’eau de pluie en faisant le lien entre la gestion de l’eau, l’aménagement du territoire urbain et la perception urbaine. Bien développé en Australie, le concept de «ville sensible à l’eau» atteint timidement l’Europe et la Belgique. Catalina Dobre, doctorante aspirante FRS-FNRS à la faculté d’architecture La Cambre-Horta, étudie le cas bruxellois à l’aune de ce concept novateur. Nous l’avons rencontrée «au cœur de la vallée du Maelbeek», tient à préciser la jeune femme spécialiste de Bruxelles sous terre.
Alter Échos: Qu’entend-on par «ville sensible à l’eau»?
Catalina Dobre: Ce concept a été développé en Australie à partir du début des années nonante, en réaction aux effets de l’urbanisation. Sur le modèle américain, les maisons quatre façades se multipliaient, entraînant une diminution des espaces verts et une augmentation de la consommation d’eau. La pollution des rivières augmentait. L’Australie s’est alors interrogée sur le rôle de l’eau de pluie: comment la capter et utiliser? comment la traiter? Des chercheurs ont commencé à mettre en avant l’importance d’une planification urbaine qui tienne compte de la gestion de l’eau. C’est ce qu’on appelle une approche de «ville s...