Début de campagne, les partis peaufinent leur programme. Les revendications des asbl y auront-elles leur place ? © lickrCC/simon Blackley
Les partis politiques reçoivent des mémorandums par paquets. Élection oblige. Les lisent-ils ? Y piochent-ils des idées ? Quant aux associations, pourquoi consacrent-elles tant d'énergie à rédiger ces documents ?
Comme à chaque élection, les mémorandums font leur apparition. Chaque fédération, association, syndicat et même, parfois, entreprise, y va de son texte, plus ou moins épais. On y liste des revendications dans l'espoir de peser dans le débat politique. Un rituel, une ritournelle.
Mais attention, cette année, tous les secteurs d'activité ont été pris d'une fièvre étrange, d'un virus inexpliqué : la prolifération du mémorandum. Michel Peters, conseiller au centre Jean Gol, le bureau d'études du MR, constate une « inflation du nombre de mémorandums. C'est assez incroyable ». Triple élection oblige... les revendications triplent aussi. « Mais surtout, ajoute-t-il, les associations se professionnalisent et les documents proposés sont d'une qualité remarquable. » Même constat chez Ecolo. Saskia Bricmont, la responsable du département politique, n'est pas loin de crouler sous les textes en provenance de la société civile. « On en reçoit énormément, c'est exponentiel. La nouveauté c'est qu'aujourd'hui, ce ne sont pas seulement les fédérations...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
Aller plus loin
Début de campagne, les partis peaufinent leur programme. Les revendications des asbl y auront-elles leur place ? © lickrCC/simon Blackley
Les partis politiques reçoivent des mémorandums par paquets. Élection oblige. Les lisent-ils ? Y piochent-ils des idées ? Quant aux associations, pourquoi consacrent-elles tant d'énergie à rédiger ces documents ?
Comme à chaque élection, les mémorandums font leur apparition. Chaque fédération, association, syndicat et même, parfois, entreprise, y va de son texte, plus ou moins épais. On y liste des revendications dans l'espoir de peser dans le débat politique. Un rituel, une ritournelle.
Mais attention, cette année, tous les secteurs d'activité ont été pris d'une fièvre étrange, d'un virus inexpliqué : la prolifération du mémorandum. Michel Peters, conseiller au centre Jean Gol, le bureau d'études du MR, constate une « inflation du nombre de mémorandums. C'est assez incroyable ». Triple élection oblige... les revendications triplent aussi. « Mais surtout, ajoute-t-il, les associations se professionnalisent et les documents proposés sont d'une qualité remarquable. » Même constat chez Ecolo. Saskia Bricmont, la responsable du département politique, n'est pas loin de crouler sous les textes en provenance de la société civile. « On en reçoit énormément, c'est exponentiel. La nouveauté c'est qu'aujourd'hui, ce ne sont pas seulement les fédérations...