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Un droit de séjour pour sortir les migrants européens de la rue

De nombreux migrants européens vivent en situation de – grande – précarité à Bruxelles. Dans le cadre du projet Prodec (Protéger les droits des citoyens mobiles de l’Union en situation de précarité), les travailleurs de rue de l’asbl Diogenes ont collecté des données sur ce public. Elles ont été présentées ce mercredi 9 décembre au cours d’un webinaire organisé par la Feantsa.

10-12-2020
© Colin Delfosse

De nombreux migrants européens vivent en situation de - grande - précarité à Bruxelles. Dans le cadre du projet Prodec (Protéger les droits des citoyens mobiles de l’Union en situation de précarité), les travailleurs de rue de l’asbl Diogenes ont collecté en 2018 et en 2019 des données sur ce public. Elles ont été analysées par Bruss'Help dans le rapport «Migrants intra-européens en situation de sans-abrisme à Bruxelles»1 et présentées ce mercredi 9 décembre au cours d’un webinaire organisé par la Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri (Feantsa).
En 2019, les travailleurs de rue de Diogenes ont été en contact avec 319 citoyens de nationalité UE non-belge, la grande majorité d'entre eux (80%) étant de nationalités polonaise et roumaine. Parmi ces migrants européens, 17% sont en Belgique depuis plus de dix ans et 25% y sont en famille. Cette catégorie de migrants a augmenté drastiquement ces dernières années : alors que Bruxelles accueillait en 2004 moins de 700 personnes roumaines déclarées, celles-ci étaient plus de 6.000 en 2011, a d'ailleurs relevé le ministre de l’Action sociale et de la Santé Alain Maron (Cocof et Cocom).
Situation de séjour précaire, difficulté d’accès à un revenu et à un emploi sont, sans surprise, les grands facteurs contribuant à la vulnérabilité de ces personnes. Mais s’il en est bien un qui influe sur tous les...

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En 2019, les travailleurs de rue de Diogenes ont été en contact avec 319 citoyens de nationalité UE non-belge, la grande majorité d'entre eux (80%) étant de nationalités polonaise et roumaine. Parmi ces migrants européens, 17% sont en Belgique depuis plus de dix ans et 25% y sont en famille. Cette catégorie de migrants a augmenté drastiquement ces dernières années : alors que Bruxelles accueillait en 2004 moins de 700 personnes roumaines déclarées, celles-ci étaient plus de 6.000 en 2011, a d'ailleurs relevé le ministre de l’Action sociale et de la Santé Alain Maron (Cocof et Cocom).
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Marinette Mormont

Marinette Mormont

Journaliste (social, santé, logement)

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