Le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, mieux connu sous les noms de TTIP ou Tafta, suscite bien des débats. Quel est donc cet accord commercial que négocie la Commission européenne, dans une certaine discrétion, avec l’hyper-puissance américaine? Serait-on en train de céder aux multinationales et de brader nos services publics, nos normes sociales et environnementales? C’est ce que craignent les «anti», mais que nient les «pro».
Les anti-accord ont le vent en poupe. Portée par une brise océane, la plate-forme «No Transat», contre le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), a recueilli près de 40 000 signatures. Des associations, des ONG et autres syndicats y figurent en bonne place.
Leur courroux se manifeste sur plusieurs fronts. D’abord contre la façon de négocier des États-Unis et de l’Union européenne. Elle serait caractérisée par un «manque de transparence». Ensuite contre le traité lui-même qui préparerait la mise en coupe réglée des services publics au profit de multinationales. Enfin, ils dénoncent l’abandon de nos règles sanitaires, sociales et environnementales, au bénéficie d’un libéralisme échevelé.
Côté partisans, on insiste surtout sur les bénéfices économiques attendus d’un tel traité. En facilitant le commerce, on augmenterait la croissance et donc l’emploi. La Commission européenne avance même des chiffres, in...
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Le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, mieux connu sous les noms de TTIP ou Tafta, suscite bien des débats. Quel est donc cet accord commercial que négocie la Commission européenne, dans une certaine discrétion, avec l’hyper-puissance américaine? Serait-on en train de céder aux multinationales et de brader nos services publics, nos normes sociales et environnementales? C’est ce que craignent les «anti», mais que nient les «pro».
Les anti-accord ont le vent en poupe. Portée par une brise océane, la plate-forme «No Transat», contre le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), a recueilli près de 40 000 signatures. Des associations, des ONG et autres syndicats y figurent en bonne place.
Leur courroux se manifeste sur plusieurs fronts. D’abord contre la façon de négocier des États-Unis et de l’Union européenne. Elle serait caractérisée par un «manque de transparence». Ensuite contre le traité lui-même qui préparerait la mise en coupe réglée des services publics au profit de multinationales. Enfin, ils dénoncent l’abandon de nos règles sanitaires, sociales et environnementales, au bénéficie d’un libéralisme échevelé.
Côté partisans, on insiste surtout sur les bénéfices économiques attendus d’un tel traité. En facilitant le commerce, on augmenterait la croissance et donc l’emploi. La Commission européenne avance même des chiffres, in...
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Le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, mieux connu sous les noms de TTIP ou Tafta, suscite bien des débats. Quel est donc cet accord commercial que négocie la Commission européenne, dans une certaine discrétion, avec l’hyper-puissance américaine? Serait-on en train de céder aux multinationales et de brader nos services publics, nos normes sociales et environnementales? C’est ce que craignent les «anti», mais que nient les «pro».
Les anti-accord ont le vent en poupe. Portée par une brise océane, la plate-forme «No Transat», contre le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), a recueilli près de 40 000 signatures. Des associations, des ONG et autres syndicats y figurent en bonne place.
Leur courroux se manifeste sur plusieurs fronts. D’abord contre la façon de négocier des États-Unis et de l’Union européenne. Elle serait caractérisée par un «manque de transparence». Ensuite contre le traité lui-même qui préparerait la mise en coupe réglée des services publics au profit de multinationales. Enfin, ils dénoncent l’abandon de nos règles sanitaires, sociales et environnementales, au bénéficie d’un libéralisme échevelé.
Côté partisans, on insiste surtout sur les bénéfices économiques attendus d’un tel traité. En facilitant le commerce, on augmenterait la croissance et donc l’emploi. La Commission européenne avance même des chiffres, in...